Après la hausse vertigineuse du prix de la sardine dont le prix a atteint 300 dinars le kilogramme, il s'avère que ce produit se fait de plus en plus rare, ces derniers temps. Après la hausse vertigineuse du prix de la sardine dont le prix a atteint 300 dinars le kilogramme, il s'avère que ce produit se fait de plus en plus rare, ces derniers temps. Les causes sont imputées au changement climatique et à la pollution, selon les gens du métier. Ce sont là les deux principaux facteurs à l'origine de la réduction de cette ressource halieutique très prisée par les consommateurs algériens particulièrement les familles à faible revenu. Pour Djamel, pêcheur, l'absence soudaine de la sardine des étals des poissonniers est due au mauvais temps. «Il y a eu trop de pluie cette année, ce qui ne favorise pas l'abondance de la marchandise».Notre interlocuteur affirme que cette situation ne durera pas longtemps dans la mesure où la meilleure saison pour pêcher la sardine s'étale entre la période allant du mois de mars jusqu'à septembre. «Les cinq mois restants n'ont jamais été favorables pour pêcher ce fruit de la mer», a-t-il précisé. Et de poursuivre : «Tout rentrera dans l'ordre prochainement et même le prix sera revu à la baisse». Le prix de la caisse de sardine est cédé actuellement à 2500 DA. Ainsi, celui du kilogramme sera fixé à 100 DA le kg dans le marché de gros. Pour Salah, un autre professionnel de la pêche : «C'est la pollution qui raréfie le poisson. Aussi, tient-il à préciser, trop de produits chimiques sont déversés dans la mer. Car, nombreuses sont les usines qui jettent leurs produits nocifs dans la mer tuant donc le poisson». Il relèvera aussi un autre problème : celui de la surpêche. «Il y a trop de sardiniers qui activent sur la même côte alors que nous avons une façade maritime longue et très riche en poisson bleu», dit-il. «S'ils respectaient la réglementation en vigueur, cela ne devrait pas faire fuir la sardine», a-t-il constaté. Rym H.
