Afin de répondre à la demande qui sera en hausse au mois de ramadhan, le ministère de l'Agriculture va soutenir la production habituelle par 10 000 tonnes de poulet de chair congelé, à des prix abordables. « Le poulet frais ne dépassera pas les 350 DA le kg », assure le directeur du comité national interprofessionnel de l'aviculture. Cependant, ce prix risque d'augmenter dans certaines régions du pays isolées qui nécessitent un dispositif de distribution et de transport important. « Certaines régions sont situées trop loin des abattoirs, entrainant des frais supplémentaires de transport. Mais la différence entre le prix initial et celui impacté par les frais supplémentaires ne dépassera pas les 10 à 15 DA », estime-t-il tout en reconnaissant que l'alimentation des volailles, importée, influe également sur le prix des produits avicoles. « Nous sommes obligés d'importer le sauja, car notre climat ne nous permet pas de le cultiver. Et vu l'envolée des cours de ce produit sur le marché international, cela se répercute sur les prix de la volaille », explique-t-il. « La seule solution qui nous reste, affirme-t-il, c'est d'améliorer nos performances qui consistent, entre autres, à réduire le gaspillage de l'alimentation. »