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Le village Aït-Allaoua célèbre la fête de la cerise
Iboudrarène
Publié dans Horizons le 24 - 06 - 2012

Organisée par la commune d'Iboudrarène, en collaboration avec les membres de l'Association de l'environnement de cette localité et le comité du village Aït-Allaoua, la manifestation a été inaugurée par une personne de renom, passionnée par la nature et fils de la région : le chanteur Lounis Aït Menguellet. L'événement se veut « une occasion pour valoriser cette espèce de fruit et surtout attirer l'attention des responsables et des cultivateurs sur la nécessité de la protéger et la développer », nous ont expliqué des membres du comité de village. Ces derniers ont concocté un riche programme d'activités artistiques, culturelles et des conférences sur le cerisier. Même avec le peu de moyens déployés pour l'événement (en raison du dénuement de la commune), on a arrêté un programme comportant des expositions-ventes des différentes variétés de cerises cultivées au village Aït-Allaoua et dans les régions environnantes telles que Darna et Aït-Ouabane, dans la commune d'Akbil.
Des objets d'artisanat local, comme la poterie, la laine, les bijoux et la broderie aux motifs berbères sont également exposés. Sans oublier les différents miels produits dans la région ainsi que le fromage de chèvre d'un jeune originaire de Ouadharrahmane de la commune des Ouacifs. Au total, il sont 22 exposants.
Des chorales, des pièces théâtrales et des galas ont égayé, pour quelque temps, la paisible localité à caractère agricole et pastoral des Aït Allaoua. Les initiateurs ont organisé également des randonnées pédestres sur les sites magnifiques du Djurdjura et des visites guidées dans les plantations de cerisiers. A l'occasion, les organisateurs ont initié une journée de pique-nique au milieu des cèdres dominant les villages Aït Allaoua et Aït Ouabane, au cœur de la montagne du Djurdjura. Un vrai délice ! La manifestation a été également une occasion pour les athlètes de prendre part à un semi-marathon sur près de 30 kilomètres. Ceux qui sont arrivés à franchir la ligne d'arrivée se comptaient sur les doigts d'une seule main. L'organisation de cette course a été initialement prévue en collaboration avec la ligue de wilaya des athlètes, mais à la dernière minute, cette instance s'est rétractée. Mais cela n'a pas empêché les autorités communales de tenir leur pari.
UNE PEPINIÈRE DE CERISIERS, POURQUOI PAS ?
A travers cette troisième édition placée sous le thème « Pour la protection de l'environnement et du cerisier », les organisateurs espèrent lancer une pépinière pour la production du cerisier local. Selon les agriculteurs, les cerisiers de la région sont « xénophobes ». En effet, certains fellahs ont planté des cerisiers ramenés de Tizi Ouzou, de Tadmaït ou d'autres régions.
Ironie du sort, quelques années plus tard, la production du cerisier local a carrément périclité. Selon les explications d'un technicien agronome, « les nouveaux cerisiers attirent des lépidoptères néfastes aux cerisiers de la région ». Afin de mettre fin à la putréfaction du cerisier local, déjà menacé par les feux de forêt et les saccages des singes magots, les autorités locales comptent créer une pépinière dans la région. « Nous allons choisir une parcelle de terrain pour l'aménager en pépinière. Nous allons lancer une invitation aux services agricoles de la wilaya et même au ministère de l'Agriculture pour nous aider à réaliser cette pépinière », a indiqué le président d'APC. Les initiateurs de cette idée comptent également faire appel à l'Institut des sciences agronomiques de l'université de Tizi Ouzou pour des communications sur les moyens à mettre en œuvre et les recommandations à observer pour protéger et développer ce patrimoine ancestral. Selon les mêmes organisateurs, les maladies les plus répandues dans la région sont la capnoïde et la chenille. Il y a lieu de signaler, en effet, que le village Aït Allaoua est connu pour la production d'une cerise de bonne qualité. Mais au fil du temps et avec les difficultés de la vie et les mutations de la société, cette culture séculaire a été délaissée.
LA FÊTE DES AIT ALLAOUA FAIT DES « JALOUX »
La cérémonie dédiée aux cerises dans la localité des Aït Allaoua a créé une certaine jalousie chez les paysans des villages voisins. Les cerisiers ne produisent plus en raison des saccages causés par le singe magot. Cette espèce animale protégée, constitue une menace, non seulement pour les cerisiers, mais aussi pour toute l'arboriculture des localités de Tala n'Tazert, Darna, Ighil Bouamas et Bouadnane. Selon les explications des cultivateurs de ces villages, le singe magot mange tous les bourgeons avant même leur essor. Les nombreuses requêtes destinées à la Conservation des forêts et la Direction des services agricoles de la wilaya de Tizi Ouzou, au Parc national du Djurdjura pour trouver une solution et faire face à l'invasion de ces macaques qui font des ravages dans les cultures, sont restées sans écho. Les habitants signalent et ne cessent de protester contre les désagréments causés par ces singes. C'est le cas de Da Ali, retraité, converti en fellah au village de Tala n'Tazert. « Ces saccageurs ont envahi nos vergers et cassé tous les arbres fruitiers. Il y a deux décennies, j'avais 80 cerisiers et maintenant je n'en garde que des souvenirs », regrette-t il. Un autre paysan du village Ighil Bouamas, Da Rachid, affirme que « ces singes représentent un danger public par le fait des jets de pierres ou de tuiles du haut des toits ». Il indique que son verger est devenu une étendue de ronces, « et cela fait mal au cœur », se désole-t-il.


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