Devenir un grand chef en pâtisserie est désormais possible avec l'ouverture en octobre prochain de l'école Top Chef à Alger. Fruit d'une association entre Virginie Anastasiadou, chef pâtissière grecque, et Karim Slamani, un Algérien installé à l'étranger, cette école, selon Anastasiadou, « consiste à former des chefs ou des débutants à l'art culinaire mondial. L'art culinaire grec fera partie de la formation qui peut durer deux années ». Pour cela, des enseignants grecs et français viendront assurer l'enseignement dont le tarif s'élève à 150 000 DA la première année et 350 000 DA la deuxième année. Pour cette chef pâtissière détentrice de deux médailles d'or du concours mondial de Lyon, le but est de « permettre à des Algériens d'acquérir les connaissances d'un art en perpétuelle mutation sans pour autant bannir le culinaire ancestral. Car on ne change pas le traditionnel mais on crée quelques chose de nouveau sans pour autant oublier l'originel qui nous permet d'avancer davantage ». Virginie Anastasiadou qui raffole du Kalb El Louz et M'khebez (gâteaux traditionnels algériens) veut, à travers cette formation, donner une occasion aux Algériens de se distinguer sur la place internationale. Elle affirme que des discussions ont eu lieu avec des responsables pour constituer une équipe de professionnels afin de participer au concours de Lyon. Lors d'une conférence de presse animée, hier, au sein de son école sise à la rue Tanger, des mets raffinés aux saveurs particulières préparés avec des ingrédients de chez nous ont été présentés. Un avant-goût de ce que sera la formation à l'école Top Chef.