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Ultime recours et multiples raisons
Produits de large consommation carnets de crédit
Publié dans Horizons le 29 - 01 - 2013


Révolu le temps où les ménages payaient, rubis sur l'ongle, les produits de large consommation. Aujourd'hui, certaines familles n'hésitent pas à utiliser le carnet de crédit pour leurs achats auprès des épiceries de proximité et autres superettes. Le boulanger, l'épicier et même parfois le pharmacien détiennent des carnets de leurs clients. Une paupérisation, une gêne financière ou une manière de maîtriser son budget, ce sont autant de facteurs et de raisons évoquées qui expliquent ce « choix ». Adèle F., épicier dans un quartier populaire, avoue : « Depuis 2006, j'ai ouvert des carnets de crédit pour des clients à leur demande. Certains sont des fonctionnaires, absents de leur maison pour un certain temps, qui préfèrent, lorsqu'il y a un besoin urgent, notamment en denrées alimentaires, d'acquérir par crédit et le carnet est un moyen pour réguler et transcrire chaque achat pour ne rien omettre ». Disposition similaire chez un boulanger. « De nos jours, les parents travaillent et les enfants restent parfois seuls à la maison, recourir donc à l'achat par crédit permet d'acquérir cette denrée non disponible au-delà d'une certaine heure de la journée et en même temps assurer à sa progéniture un repas sans embarras », explique-t-il. L'achat par crédit concerne aussi les médicaments. Samir Khalfa, pharmacien à Alger, affirme : « Des malades viennent nous solliciter pour des médicaments par crédit car le virement du salaire se fait généralement en fin de mois et un traitement médical ne peut attendre ». En réalité, cette faveur est accordée généralement aux voisins et à la clientèle coutumière car, comme le soulignera notre interlocuteur, « on est confrontés à de mauvais payeurs ». Une situation qui ne peut altérer cette disposition « quand il s'agit de médicaments. Que de fois on refuse des ordonnances faute de paiement car le client n'a pas été payé ou il est non-assuré social, mais un sentiment de remords me taraude le soir et je regrette d'avoir refusé », dit-il. Selon des pharmaciens, certains qui, faute d'acheter la totalité des médicaments prescrits par le médecin en raison de l'insuffisance de leur budget, se limitent à un ou deux médicaments. Cette situation est corroborée par les clients. Fatma, septuagénaire, dont le fils nécessite des médicaments pour traiter sa maladie (dépression nerveuse), affirme recourir au crédit chez la pharmacienne de son quartier. « Mon fils, aujourd'hui âgé de 24 ans, est sous antidépresseurs, lorsque le médicament prescrit n'est pas disponible à l'hôpital, je dois l'acheter mais parfois je n'ai pas la somme nécessaire car il n'est pas assuré social, je recours donc au crédit. La confiance est mon seul garant », dit-elle. Toutefois, la confiance dans de telles dispositions reste de mise. C'est même une condition pour pouvoir continuer à permettre à des familles, dont le budget est insuffisant, de subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille dans la dignité. Cette baisse du pouvoir d'achat des familles est, d'après l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), « la conséquence d'un chômage pérenne et de salaires dérisoires. Ces derniers doivent être de 45.000 DA au minimum », explique Abdelkader Boucherit, porte-parole de l'UGCAA. L'autre cause avancée par notre interlocuteur réside dans « l'anarchie qui sévit dans le circuit de la distribution. Il y a beaucoup d'intermédiaires entre l'importateur et le commerçant et entre le fellah et le mandataire et chaque intermédiaire prend sa marge bénéfiaire ». M. Boucherit incrimine également « la contrebande qui saigne le pays des produits subventionnés par l'Etat ».

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