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« La chanson kabyle a un avenir prometteur »
Tarik Aït Menguellet, chanteur
Publié dans Horizons le 05 - 02 - 2013


Présentez-vous à nos lecteurs
Je m'appelle Tarik Aït Menguellet, Kabyle, Algérien, Africain et citoyen du monde. Je fais beaucoup de choses dans la vie, mais je sais que ce qui me vaut l'honneur de cet entretien, c'est d'avoir produit un CD début 2012.
Depuis quand êtes-vous dans le domaine artistique ?
Du moment que l'on fait travailler son imagination, on est déjà dans le domaine artistique. Tout le monde est artiste en quelque sorte. Pour ma part, aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours baigné dans cet univers. J'ai manifesté mon appartenance à cet univers artistique en grattant sur une guitare et en soufflant dans une harmonica depuis l'âge de treize ans. Concrètement, le passage à l'acte s'est fait en janvier 2012, avec l'album « Ddunit » (La vie).
Combien d'albums avez-vous produits ?
C'est mon premier album, et le seul que j'ai enregistré jusqu'à présent. C'est la première fois que je m'essaye à ce genre d'exercice.
De quoi traite votre poésie ?
En considérant que, avec cet album, c'est ma première expérience dans le domaine de la poésie, alors je vous parlerai de son contenu. J'ai essayé de traiter différents sujets dont le premier, celui qui me tient le plus à cœur, est la situation de l'Algérie. Je l'ai traité de façon simple et naïve. Deux chansons traitent de sentiments et d'amour ou d'absence d'amour. Une chanson, dont le texte a été écrit par mon épouse, parle de la situation des femmes dans notre société, en mettant en scène, sous forme de dialogue, une mère donnant des conseils à sa fille. La chanson « Les Arabes et les Juifs » parle, quant à elle, de guerre, de religion et de l'amalgame détonnant qui en résulte. « Ddunit » (la vie), qui a donné son titre à l'album, est une vision de la société vue par un jeune désœuvré qui tourne mal. Enfin, la chanson « Lakul » (l'école) vante les « mérites » de l'école algérienne qui alourdit les cartables et allège les esprits. C'est une chanson caricaturale et satyrique, chantée par une petite fille.
Quels sont les chanteurs qui vous inspirent ?
J'aime beaucoup écouter les anciens, en particulier Slimane Azem, mais aussi Taleb Rabah, Akli Yahyaten, Chérif Kheddam etc. Mais celui qui m'inspire le plus et que je considère comme une école, c'est bien mon père. Et je ne dis pas cela par complaisance, uniquement parce que c'est mon père. Je n'ai pas besoin de m'étaler là-dessus, son talent et son génie parlent pour lui.
La stature de votre père ne vous fait-elle pas de l'ombre ?
Je pense que mon père fait de l'ombre à pas mal de monde. Mais je fais confiance au jugement des gens. Ils savent faire la part des choses et ne comparent pas l'incomparable.
Faites-vous appel à lui lorsque vous écrivez vos chansons ? Non, je les ai écrites et composées moi-même. Et, bien sûr, je lui ai fait écouter le produit fini pour avoir son avis.
Quel genre musical avez-vous adopté ?
Un peu de tout. Je compose à l'oreille, donc je ne peux pas mettre de mots savants et musicaux sur les mélodies et les rythmes que j'utilise. Cela vient tout seul en grattant la guitare ou en fredonnant.
Quel regard portez-vous sur la chanson kabyle actuelle ?
Je pense que la musique kabyle a un glorieux passé, un présent riche et varié et, donc, un futur prometteur. J'écoute beaucoup les chanteurs actuels et j'avoue que j'aime bien. Bien sûr, il y a du bon et du moins bon, mais je suis néophyte en la matière et je ne peux pas m'ériger en critique, mais seulement en auditeur. A mon sens, le potentiel est là et l'avenir est prometteur.
Trouvez-vous que la nouvelle génération d'artistes kabyles a nintroduit de la nouveauté ?
La musique kabyle est en train de se « mondialiser ». Il y a de la nouveauté. C'est incontestable. Ceci dit, la nouveauté est plutôt dans l'instrumentation et dans les arrangements qui tendent à intégrer le patrimoine mondial. Le texte est moins mis en valeur, mais on peut dire que c'est dans l'air du temps. C'est un phénomène planétaire.
Des projets ?
J'ai beaucoup de mélodies dans ma tête, des idées de textes aussi. J'ai quelques chansons déjà prêtes, d'autres en gestation. Mais il est trop tôt pour parler d'un nouvel album. Ce n'est d'ailleurs pas un projet en soi, mais une possibilité. Je pense que par les temps qui courent, un album n'est pas le meilleur moyen pour moi de présenter des chansons. J'ai un projet personnel en vue, mais, là, c'est une autre histoire.


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