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Du rock kabyle dans les bacs
Sortie de "Talwit " (Paix) de Belaid Branis
Publié dans Le Maghreb le 03 - 07 - 2010

Ça fait un bail depuis qu'on n'a pas entendu parler du groupe rock kabyle des années 70 : les Abranis. Mais voila, les artistes ne disparaissent pas complètement, ils se cachent pour mieux revenir. Belaid Abranis du groupe mythique vient de revenir avec " Talwit " traduction ingérable, La paix. Un opus signé après plus d'un quart de siècle d'absence sur scène et sur les bacs. Voix de crooner, allure de bête de scène et une musique à la fois douce et explosive forment l'image du rocker d'expression kabyle, Bélaïd Branis, qui a mis une décennie entière pour préparer son opus. Pas prolifique le gars ! Passionné de musique depuis sa tendre enfance, Bélaïd Branis a réussi au fil du temps à se frayer un chemin dans l'univers artistique grâce à sa dévotion et sa rage de partager les émotions que dégagent ses cordes vocales et celles de sa guitare. Fils du fondateur du groupe légende de rock "Les Abranis", ce jeune artiste a toujours été inspiré des grands noms qui ont brillé dans le ciel de la musique rock, dont Elvis Presley, Santana, James Brown et Marc Knofler, a-t-il confié. Bélaïd Branis, de son nom d'artiste, est le fils donc des membres du groupe Abranis paru sur la scène artistique au moment où la musique kabyle vivait son déclin. Un groupe que nous avons, hélas, presque tous raté de plébisciter à temps. Ce n'était ni du raï ni du rap, même si ces deux genres n'en déméritent pas pour autant. C'était tout simplement un souffle vivant avant-coureur non écouté à temps. Ils étaient en avance de deux décennies sur les besoins nouveaux de l'écoute dominée aujourd'hui par un formidable jeu de l'orchestration et de la thématique qui nous fait défaut dans la chanson kabyle d'aujourd'hui, mis à part quelques rares exceptions. Le jeune Bélaïd Branis apporte du baume au cœur tant sur le plan musical que sur le plan du texte. Il comble ainsi un vide et satisfait les attentes des jeunes qui ont commencé par aller chercher plus loin (bien sûr pourquoi pas, puisque la musique est universelle) ce qu'ils ne trouvent pas tout près d'eux. On ne peut pas passer devant un café ou un salon de thé sans entendre la voix de Bélaïd fredonner et animer l'ambiance. Bélaïd Branis fait dans le mouvement dynamique du corps et !e jeu du prolongement du vocal comme pour dire que les mots ne se terminent pas. Sur ce plan, il rejoint à quelque chose près le majestueux Sami El Djazaïri qui était passé pour être le maître des jeux de la voix. Le vent auquel le groupe des années 70 a souhaité la bienvenue, continue de balayer l'esprit furtif des Branis des années 2000.Ainsi donc, la chanson kabyle, grâce à Bélaïd et bien d'autres jeunes talents à l'exemple de Djamel Bani, saura-t-elle sortir du marasme dans lequel elle se trouve coincée actuellement ?
Intertitre : Le rocker kabyle
De Abranis junior à Belaïd Branis, le chanteur tente de rééditer l'exploit du mythique "Abranis". Sur les traces de son père (Karim), Belaïd s'essaye au dur métier de la scène et de l'édition. Il nous confie la dure réalité du showbiz, les difficultés que rencontre un jeune compositeur. Son premier album est l'aboutissement d'une quête riche en expériences qu'il a glanées au cours des multiples galas animés çà et là et qui l'ont conduit à Béjaïa où il obtint le premier prix au festival de la chanson amazighe amateur.
En reprenant le même groupe constitué de musiciens chevronnés, Belaïd enregistre son premier album qui sera certainement vite épuisé sur le marché. Ce nouveau style qui tente de sortir la chanson kabyle de son ghetto folklorisé en essayant d'arrimer une poésie contemporaine aux sonorités universelles, s'est fait dans la douleur et l'impuissance de beaucoup de jeunes talents victimes d'un "showbiz" qui ne dit pas son nom."Avec le genre de musique que je fais, je ne trouve pas au studio les sons et mixages que je recherche", dira Belaïd. Pour son deuxième album, il a fait beaucoup de surprises. L'enregistrement à Béjaïa et la production en France où il a réédité son premier album. L'orchestration du groupe est constituée de guitares électriques, clavier et basse, batterie pour le rythme, des instruments amplifiés qui permettent un son et des effets raffinés sur des rythmes dansants invitant à la fête, et surtout à la réflexion, puisque le jeune chanteur traite des sujets du moment comme : l'amour et le mal de vivre d'une jeunesse qui brûle son talent en attente d'un avenir porteur d'espoir.


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