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Plaidoyer pour une approche médicale
Séminaire sur les stratégies de traitement de la toxicomanie
Publié dans Horizons le 07 - 04 - 2013

L'événement a regroupé, hier, à Alger 140 participants dont 85 magistrats, 30 officiers de la police judiciaire (DGSN et la Gendarmerie nationale) et l'ambassadeur de France en Algérie. M. Zougar a souligné que l'objectif de ce séminaire régional est de coordonner les efforts pour la prise en charge sanitaire du toxicomane. « Cela va réduire l'offre puisque la demande sera diminuée suite au recul de la consommation », a-t-il estimé. Ainsi, a-t-il mis l'accent sur l'importance de l'injonction thérapeutique comme « approche médicale dans la prise en charge du toxicomane ». Ce dernier est considéré comme un malade « et la prison n'a jamais été le lieu idéal pour le traitement des toxicomanes ». « On va sensibiliser les participants sur cette question qui s'inscrit dans le cadre du renforcement de la prévention », a expliqué le responsable. En clair, la stratégie de l'ONLCDT consiste, selon son directeur, à renforcer la prévention avec les secteurs concernés, la réduction de l'usage des stupéfiants et la prise en charge médicale des toxicomanes. Comment se traduit cette prise en charge sanitaire ? « Le problème ne se pose pas avec les toxicomanes volontaires, mais avec les consommateurs qui refusent les soins. C'est là, la problématique. On va les encourager à le faire. Ces toxicomanes bénéficieront de l'annulation des poursuites judiciaires ou de condamnation s'ils acceptent d'être soignés », explique M. Zougar, en rappelant que la prise en charge médicale existe dans la loi 04-18 du 25 décembre 2004.
La mesure « boudée » par les magistrats
Dans son intervention intitulée « Toxicomanes et toxicomanie : aperçu du contexte légal en Algérie », l'ex-directeur à l'ONLCDT, Salah Abdennouri, a soulevé le problème de définition du phénomène dans la loi relative à la prévention et à la répression de l'usage et du trafic illicites de stupéfiants et de substances psychotropes. « La loi ne définit pas ceux qui exigent une prise en charge médicale comme c'est le cas dans l'article 7. Le législateur n'a pas défini, clairement, le traitement contre la toxicomanie. C'est flou », a souligné le conférencier, estimant que toute la problématique réside dans la manière de convaincre ces toxicomanes à se soigner. En effet, les chiffres sur la prise en charge médicale du toxicomane démontrent que cette mesure reste boudée par les magistrats. « En 2012, il n'a été enregistré que 23 cas pour 12 978 affaires de détention et d'usage de stupéfiants traitées par la justice », a-t-il déploré. Durant les trois dernières années, le taux de suivi médical n'a pas dépassé 1%. Le même conférencier a évoqué l'absence de traitement par des substances similaires en Algérie. Qu'en est-il de l'expérience française ? Mme Solène Belaouar, adjoint chef du bureau de la santé publique du droit social et de l'environnement au ministère de la Justice en France, a estimé que la lutte contre la toxicomanie est « une priorité en France » et que son pays a mis en place un plan de lutte. Dans les trois années à venir, « on pourra agir pour changer la loi et les décrets et revoir le code pénal », a-t-elle indiqué. Les chiffres sur la consommation de drogue en France sont alarmants. La majorité des usagers consomme de la résine de cannabis. En termes de chiffres, cela donne 13 millions d'expérimentateurs et un million d'usagers réguliers. Côté drogue dure, la consommation de cocaïne a doublé depuis l'année 2011. Durant l'année 2012, les services de lutte français ont constaté 150 000 faits. Alain Boucherie, major de la Gendarmerie nationale du ministère de l'Intérieur français, a révélé que les auditions des mineurs interpellés dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue « sont filmées lors de l'interrogatoire ». L'officier supérieur de la GN française a expliqué que les délinquants sont considérés comme des malades et « soumis aux bilans médicaux pour détecter les pathologies pour un suivi médical », avant d'ajouter que le consommateur qui identifie le fournisseur ou le trafiquant est protégé. En Algérie, malgré les saisies record enregistrées ces deux dernières années, le pays est considéré comme une zone de transit, selon l'ONLCDT qui se base sur les critères et paramètres de l'Organisation des Nations unies pour la lutte contre la drogue et la criminalité (ONUDC). Interrogé sur la drogue dure qui connaît une forte consommation, ces derniers mois, M. Zougar est revenu sur les résultats de l'étude épidémiologique effectuée par un bureau d'étude spécialisé au profit de l'office. « L'étude a montré que la drogue dure vient en 7e degré après le kif traité et les psychotropes », affirme-t-il.


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