Parmi les interrogations suscitées par le projet de fusion, le journal français www.lefigaro.fr craint une accélération de « la concentration du marché ». Considérant que l'opération ne pourra se concrétiser avant la fin de l'année ou au plus tard début 2014, « car elle est notamment conditionnée aux autorisations des autorités de la concurrence », le journal fait part de « questions soulevées par plusieurs médias aux Etats-Unis, qui soulignent notamment que la part de marché de Publicis et Omnicom dans l'achat médias pourrait atteindre 40 % outre-Atlantique ». Le site a tenu à avoir l'avis de John Wren, le patron d'Omnicom qui a trouvé le chiffre avancé « fantaisiste », avant de souligner la présence d'une forte concurrence avec notamment l'entrée en jeu de nouveaux opérateurs, ceux de l'internet comme Google et Facebook. Même son de cloche du côté du patron de Publicis : « Nous avons examiné ces questions avec nos avocats. Nulle part, il n'y a de vrai problème de concurrence. Nous avons bon espoir que les autorités avalisent l'opération » a-t-il indiqué.