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Genêve, déjà du passé ?
Syrie
Publié dans Horizons le 18 - 09 - 2013


L'espoir de la solution politique, porté à bout de bras par la communauté internationale, est laminé par le retour en force des partisans du recours à la force. C'est en apôtres de la démocratie que l'Amérique d'Obama, fidélement suivie par la France de Hollande rêvant de supplanter dans la cour des grands son vieux rival britannique, tournent le dos au choix majoritaire de leurs opinions nationales, des institutions parlementaires et même des puissances émergeantes (les Brics) pour imposer la solution du plus fort. A l'unisson, Américains, Français et Britanniques ont rendu responsable Damas de l'attaque chimique du 21 août, malgré le caractère préliminaire du rapport qui n'a pas vocation à se prononcer sur la responsabilité des belligérants. A Genève, la commission d'enquête de l'ONU sur les violations des droits de l'Homme en Syrie a annoncé des investigations sur 14 autres attaques chimiques présumées depuis septembre 2011, dont l'affaire de Khan Al Assal (Alep) survenue en mars, incriminant la rébellion. Loin d'être clos, le dossier est entre les mains des enquêteurs, de retour en Syrie pour poursuivre les investigations sur diverses accusations à l'encontre du régime et de l'opposition, a annoncé, hier, le chef du groupe des inspecteurs, le Suédois Aake Sellström. « Notre calendrier n'est pas encore établi, donc je ne peux dire quand, mais ce sera pour bientôt », a-t-il dit. La montée au créneau du trio occidental interventionniste se place en porte-à-faux avec la feuille de route de l'OIAC (Organisation pour l'interdiction des armes chimique), en conclave, aujourd'hui ou demain, et prête à entamer « au plus vite » le début du programme de destruction des armes chimiques pour vérifier « l'exactitude de ce qui aura été révélé » par des experts présents sur place pour sécuriser les lieux de stockage de ces armes. Obama et ses alliés rendent pour seul responsable le régime de Bachar el Assad. Une thèse réfutée par Moscou dénonçant la partialité du rapport et évoquant des éléments impliquant la rébellion. « Nous sommes déçus, c'est le moins qu'on puisse dire, de l'approche qui a été celle du secrétariat et des inspecteurs de l'ONU qui se trouvaient en Syrie, qui ont préparé leur rapport de manière sélective et incomplète, sans prendre en compte les éléments que nous avions à plusieurs reprises signalés », a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabko, citant « trois autres cas » transmis par la partie syrienne et russe. Ces « éléments » décortiqués par le quotidien russe Vedomosti, qui n'est pas suspecté de proximité avec le pouvoir russe, portent sur des fragments de roquettes sol-sol identifiés et comportant des inscriptions en cyrillique sur des photographies jointes au rapport de l'ONU. Selon ces experts russes interrogés par le quotidien russe, il s'agit de munitions et de lance-roquettes multiples de fabrication soviétique, fabriquées « en 1967 par l'usine n°179 de Novossibirsk ... depuis longtemps obsolètes ». Ils soulignent, au regard du délai d'utilisation dépassé et de la modernisation « en grande quantité » de l'arsenal de l'armée syrienne, que ces « éléments » en question ont tendance à incriminer davantage la rébellion. Une piste écartée par le rapport accablant de Ban ki-moon, dressant des « preuves convaincantes » sur le recours au gaz sarin perpétré par des « roquettes sol-sol ». Tout indique que le chef de la troïka, instrumentalisant le rapport partiel onusien, participe de la démarche visant à légitimer la guerre contre la Syrie, unanimement rejetée ». « Une occasion favorable d'avancer sur le sujet », estiment les occidentaux fustigeant la Russie, accusée de « nager à contre-courant de l'opinion publique internationale et (...) des faits ». Soit, le retour au Conseil de sécurité, appelé par Ban Ki-moon à « faire preuve d'unité », néanmoins en désaccord profond sur l'opportunité d'une résolution « forte et contraignante » vainement proposée par Paris. Le niet ferme de Moscou a ramené la crise syrienne au point de départ. Genève 2 est déjà si loin.

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