Acquisition de 27 navires L'opération d'acquisition de 27 navires de transport de personnes et de marchandises, qui a pris énormément de retard, est sur le point d'aboutir. Le premier navire arrivera en février prochain. « C'est vrai que le processus a pris du temps. Mais construire 27 navires n'est pas une mince affaire », a précisé le ministre des Transports, Amar Ghoul lors d'une conférence de presse en marge des assises des transports. Dans le cadre de cette rencontre, un atelier est consacré au transport maritime pour débattre, notamment, du projet de transport Boumerdès-Alger-Tipasa et celui des lignes entre la capitale et les grandes villes côtières telle Annaba. Dans le cadre également de la coopération du groupe 5+5 regroupant les pays de la Méditerranée occidentale, il a été décidé la création d'un grand port en Algérie pour le transport mais aussi comme point de transit. Des mesures pour le retrait des vieux bus Des textes réglementaires sont en cours pour l'amélioration du transport terrestre portant de nouvelles mesures relatives au vieux bus mais aussi aux lignes saturées en vue de les décharger. Une étude sur l'état des bus sera faite et en fonction des résultats, il sera décidé soit de leur maintien ou de leur retrait de la circulation. En contrepartie, les propriétaires pourront bénéficier de facilitations pour l'acquisition de bus neufs. Et dans le cadre de loi de finances pour 2014, un décret a permis la mise en place de chronotachygraphes pour évaluer la charge des poids lourds. « Selon les normes, le poids lourd ne peut pas transporter plus de 13 tonnes. Chez nous, un camion peur transporter jusqu'à 50 tonnes. Cet appareil donc permet à nos agents de contrôle d'évaluer la charge sur place et de prendre les décisions qu'il faut en cas de dépassement », a expliqué le ministre des Transports, Amar Ghoul. La tarification à revoir Le secteur prévoit la révision des tarifications des moyens de transport. Le métro, le train et le tramway auront la même tarification pour assurer un équilibre aux citoyens. Avec une subvention de l'Etat pour réguler les tarifs. « La gestion des taxis est complètement à revoir. Ces derniers ne peuvent plus continuer à bafouer les droits des clients. Un atelier sur les taxis est organisé lors de ces assises et nous attendons des propositions concrètes », souligne le ministre. Un travail colossal dans le transport aérien Le ministre des Transports a assuré que son département allait « sévir » dans le secteur aérien pour mettre un frein aux dépassements relatifs notamment aux retards. « Il est inadmissible que les compagnies aériennes fassent des retards sans avertir ou expliquer la situation aux usagers. Il est inadmissible également que des clients, par la faute des compagnies aériennes, attendent des heures, voire passer la nuit, à l'aéroport à cause des retards », dit-il. Les raisons des retards doivent être objectives et dans ce cas, les compagnies doivent prendre leurs dispositions pour assurer l'hébergement et la restauration de leurs clients, à leurs frais. Dans ce segment toujours, le ministre a fait savoir qu'un projet de taxis-avions est en cours d'étude pour faciliter les déplacements des voyageurs de sud et des hauts plateaux. Ceci pourrait relever du secteur public comme du secteur privé. Révision totale du permis de conduire Le secteur des Transports envisage de réviser d'une manière radicale le permis de conduire, ainsi que les méthodes d'apprentissage. La mise en place récente du centre national de permis de conduire facilitera cette tâche, selon le ministre, qui sera doté de plusieurs annexes dans plusieurs wilayas. Les circuits d'examen et les examens seront revus ainsi que les la formation des examinateurs. « Cela réduira considérablement le taux d'accidents de la route puisque l'homme est la cause de 95% de ces accidents », estime-t-il.
