Le public, visiblement conquis, reprenait par moments certains morceaux déclinés sur une musique rythmée, suscitant parfois l'étonnement de l'artiste Rabah Asma qui a tenu à être présent à ce festival. A cette occasion, il a tenu à remercier Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, pour les efforts qu'elle déploie pour la promotion de la culture en Algérie. Les autres artistes n'ont nullement démérité. Une ambiance festive qui a ravi le public. Durant toute la soirée, chacun des artistes participants a essayé de se surpasser. Des moments d'un incroyable bonheur. Ces chants profonds expriment une palette de sensations. Ici, les fans ont été bercés, merveilleusement, par des tubes indémodables. Le spectacle est tout simplement magnifique. L'ambiance est conviviale, sauf quelques dépassements. Révélation targuie « La chanson targuie ne doit pas se confiner aux performances vocales ou aux évolutions artistiques, mais s'élever au niveau de sa dimension mystique, spirituelle, contemplative et humaine » nous a indiqué Daya Kanaà. Il est musicien-chanteur du groupe targui Tourmes N'ténéré l'autre révélation de la soirée.Celle-ci fut marquée par la présence d'un public encore plus nombreux que d'habitude et des autorités locales qui ont découvert la voix sublime de Tourmes N'ténéré. « J'espère que ma modeste participation à ce festival m'aura permis de transmettre mon message d'acceptation de l'autre et mon cri d'amour à tous les peuples de la terre, quelles que soient leur culture ou leur religion », dira l'artiste Daya Kanà à la fin de son spectacle. Il s'est également dit « heureux de la réceptivité du public de Tamanrasset et de sa grande sensibilité. » Selon lui, la musique amazighe s'est toujours inscrite dans une perspective visant le maintien d'un legs ancestral et d'un héritage immémorial.
