Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en visite, jeudi dernier, dans la wilaya de Tipasa, a inauguré le pôle universitaire d'excellence de Koléa. A cette occasion, il a mis l'accent sur la nécessité d'y dispenser un enseignement de qualité, mais aussi un cadre de vie à la hauteur de l'élite estudiantine. Le pôle, réalisé par une entreprise turque pour une enveloppe financière dépassant les 22 milliards de dinars, a été conçu selon des standards adoptés par les meilleures universités du monde. Il comporte une école supérieure de commerce de 3.000 places, un institut national des hautes études commerciales (3.000), une école supérieure de management (2.000) et un institut national de planification et des statistiques (3.000). En somme, le pôle universitaire de Koléa aura une capacité d'accueil de 11.000 places pédagogiques, ainsi qu'une résidence de 4.500 lits. Selon le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, le site sera opérationnel au début de la prochaine rentrée universitaire. « Toutes les conditions sont réunies pour mettre en fonction le pôle de Koléa qui abritera deux instituts nationaux et deux écoles supérieures actuellement situés à Alger. C'est un acquis pour la communauté universitaire », a-t-il estimé. S'adressant aux responsables en charge du site, Abdelmalek Sellal a insisté pour qu'il soit doté d'équipements de qualité pour améliorer le cadre de vie des étudiants, à l'instar d'un centre commercial et d'une salle omnisports. A propos de sport, le Premier ministre a rappelé que les meilleures équipes et les élites dans les différentes disciplines sportives se forment dans les universités. « Il faut tout mettre en œuvre pour permettre l'émergence d'une élite sportive dans l'université algérienne. Ailleurs, à l'instar des Etats-Unis, l'université en est le premier fief », a-t-il fait observer. Et d'ajouter : « Actuellement, l'Algérie dispose d'un réseau d'universités et de centres qui s'étendent sur l'ensemble de son territoire. Toutefois, les efforts pour assurer la qualité doivent être davantage poursuivis ». Dans ce registre, M. Sellal a demandé à ce que des conventions de partenariat entre ce pôle universitaire et des structures internationales équivalentes soient établies afin d'échanger les connaissances et profiter des expériences respectives à même d'améliorer la qualité de la formation. M. Sellal a également rappelé que le cap vers la qualité passe inexorablement par la promotion des sciences et de la technologie, « deux créneaux importants devant assurer à notre industrie et par extension à notre économie un encadrement technique ».
