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La nouvelle, un genre délaissé
Bonnes feuilles
Publié dans Horizons le 19 - 05 - 2014


La nouvelle est souvent considérée comme un genre littéraire mineur même si elle a eu ses maîtres patentés à l'exemple de Guy de Maupassant ou de l'Egyptien Youssef Idris. Elle fut toujours réduite à une sorte d'entraînement, « d'échauffement » pour l'épreuve romanesque qui requiert plus de souffle. On est nouvelliste pour s'ouvrir une voie vers le roman. Sans cela, beaucoup meurent comme créateurs et cessent de taquiner la muse. Des créateurs y ont également recours comme pour ne pas perdre quelques thèmes qui n'auraient pas trouvé place dans une trame romanesque élaborée. Ce fut le cas de Mohamed Dib. Dans son premier recueil « Au Café », on retrouve Omar de la trilogie Algérie et le même contexte colonial, mélange de contraintes et de privations, comme s,i en fin de compte, l'écrivain ne voulait rien perdre de ses matériaux. En Algérie, la nouvelle a eu son heure de gloire dans les années 70 et 80. Beaucoup d'auteurs se sont alors frottés au genre qui fut une première étape dans leur carrière. Mouloud Achour, Rachid Mimouni, Tahar Djaout, Laadi Flici en ont publié beaucoup avant d'entamer leur carrière d'écrivain. Avant d'être reconnu comme auteur majeur, Anouar Benmalek avait également commencé avec des nouvelles. « Rakesh, Vishnou et les autres, nouvelles », (Ed. Enal, 1985) avait révélé son talent et ses aptitudes. En langue arabe, les journaux et revues s'ouvraient aux créateurs comme Amine Zaoui, Mohamed Meflah, Bagtach ou Djillali Khellas. Depuis quelques années, nous assistons à la naissance de nouvelles en tamazight. Said Chemakh et Djamel Arezki en ont déjà publié mais elles relèvent davantage d'heureuses exceptions. Hormis Kaouther Adimi dont le recueil de nouvelles « Les ballerines de papicha », d'une fraîcheur inouïe, paru en 2008, peu de noms viennent pourtant à l'esprit. Le genre se retrouve delaissé même si on peut citer Habib Ayoub qui a excellé dans le genre. « La jeunesse s'exprime davantage en musique qu'en mots » nous fait remarquer un auteur. Aujourd'hui, les maisons d'édition semblent bouder le genre. Elles préfèrent les essais à prétention historique, les mémoires. Les journaux et les revues qui furent des espaces dédiés à la nouvelle et à la poésie n'assurent plus cette mission hormis quelques publications en langue arabe. Il est loin le temps où Révolution africaine, vers 1987, fit appel à des auteurs comme Benhadouga, et Bourboune pour alimenter une rubrique estivale composée d'une dizaine de nouvelles. A signaler, toutefois, l'expérience de Barzakh qui avait réuni des auteurs faisant partie de son catalogue autour d'un thème générique et qui a toujours publié des recueils comme ceux de Ayoub, Adimi ou Ali Malek. La Sned, de son temps, avait mieux fait. Certains comme Omar Lekloum, Sadoun, Abderazak Hellal, virent leurs nouvelles publiées. De nos jours, il ne reste plus que l'établissements Arts et culture qui continue, vaille que vaille, d'honorer et valoriser la nouvelle en attribuant des prix chaque année aux meilleures dans les langues en usage dans notre pays. Assisterons-nous à une renaissance de la nouvelle ? Dans une société ébranlée par de nombreux changements, la nouvelle, qui permet de condenser situations et sentiments, peut être encore un outil et un prisme pour décrire la réalité et les rêves de l'Algérien.

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