Le journaliste Abdelkrim Djaâd, décédé dimanche dernier à Paris des suites d'une longue maladie, a été inhumé, hier, dans sa région natale d'Ighil Ali (75 km au sud-ouest de Bejaïa), en présence d'une foule nombreuse et de plusieurs figures médiatiques et politiques nationales. Des dizaines de confrères et une foule nombreuse ont assisté à la cérémonie de levée du corps, exposé au siège de l'association Taos et Jean Amrouche. Ils étaient nombreux à prendre la parole pour témoigner de la grandeur du défunt, qui a laissé surtout un souvenir impérissable de son passage, des années durant, à l'hebdomadaire Algérie Actualité grâce à sa plume virevoltante. Complice du défunt Tahar Djaout, assassiné en 1993 par des terroristes à Alger, Abdelkrim Djaâd y a signé ses plus belles et plus pertinentes chroniques, livrant des portraits aussi inédits que croustillants sur les figures emblématiques de la culture nationale. Du reste, c'est ensemble, et en compagnie d'un troisième confrère, Arezki Metref, qu'a été fondé le 16 janvier 1993, l'hebdomadaire magazine « Rupture ».