Lors de cette visite, Mohamadou Issoufou s'était entretenu avec le président Bouteflika. A l'issue de cet entretien, le président nigérien a précisé que l'Algérie et le Niger ont convenu de « mobiliser » et « mutualiser » leurs capacités opérationnelles et de renseignements pour faire face à la menace terroriste. « Nous avons convenu de mobiliser et mutualiser nos capacités opérationnelles et de renseignements pour faire face aux menaces terroristes et organisations criminelles », a-t-il déclaré. Sur le plan de la coopération bilatérale, le président nigérien a exprimé son optimisme quant à l'avenir des relations algéro-nigériennes, précisant que « les relations vont connaître une nouvelle impulsion dans les domaines économique, politique, sécuritaire et social ». Le président Issoufou s'est rendu, hier, dans la wilaya de Blida où il a visité l'exploitation agricole des frères Chabi et l'unité de conditionnement de cette exploitation à Boufarik, ainsi que la Base centrale de logistique à Beni Merad. Cette entreprise a développé une unité de conditionnement des fruits et légumes sur une superficie de 25.000 m2 et est dotée de 57 chambres froides. A la Base centrale de logistique, le président nigérien, accompagné de Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, s'est rendu à la chaîne de rénovation des engins blindés, l'atelier de fonderie et l'unité de rénovation radars et systèmes d'arme. Cette base dispose de trois principaux pôles, à savoir le pôle de rénovation des engins de combat, le pôle de production constitué d'ateliers usinage de pièces de rechange et réparation des équipements stratégiques et le pôle technique chargé du soutien technique de toutes les structures de l'établissement dans divers domaines. Au deuxième jour de sa visite, le président nigérien a visité le complexe des véhicules industriels à Rouiba. A noter que la visite d'Etat de trois jours du président nigérien en Algérie a été sanctionnée par un communiqué commun dans lequel les deux chefs d'Etat expriment une convergence de vues par rapport aux questions de la sous-région, notamment la crise libyenne, le dossier sahraoui et la situation dans le Sahel. R. N.
