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« Weam, une œuvre complètement algérienne »
Entretien avec Bouazzara, directeur de l'Orchestre symphonique national
Publié dans Horizons le 02 - 05 - 2015

L'Orchestre symphonique national (OSN) qui émerveille depuis un moment le public, et il l'a fait de fort belle manière à Alger et à Constantine, ne cesse d'acquérir ses lettres de noblesse. Avec sa Symphonie du Weam, exécutée en hommage à la politique de paix et de réconciliation nationale, il ne gagne pas seulement des galons, il envoute. Bouazzara, son directeur, nous explique dans cet entretien les raisons de ce succès.
Pour la Symphonie du Weam, vous avez fait appel à un nombre impressionnant de musiciens, choristes, Haras El Djemhouri. Est-ce nécessaire de réunir un tel plateau artistique ?
Avec ce spectacle, nous avons battu un record, celui du plus grand nombre de participants sur scène. Cela dit, ce n'est pas la première fois qu'on réunit du monde sur scène. Nous avons eu l'occasion de regrouper sur scène un nombre très élevé d'acteurs. Pour ce spectacle organisé pour la commémoration de l'anniversaire de la Concorde nationale, nous avons voulu, par le nombre et la qualité des participants, marquer cette date et honorer cette noble et prestigieuse action qui a produit un retour à la paix et à la sécurité dans notre pays.
Comment avez-vous conçu et préparé ce spectacle si grandiose ?
Nous avons mis l'accent sur l'interprétation. Nous avons placé, d'abord, sur une haute échelle nos chants patriotiques. Nous avons ensuite réuni les plus représentatifs des artistes, anciens et actuels. Nous avons enfin « cherché », pour chanter ces beaux textes, des belles voix auprès des choristes, des membres du Haras El Djemhouri et... la chanteuse à la voix d'or, Nada El Rayhane. Concernant l'anniversaire de la Concorde nationale, nous avons présenté une composition originale qui est la symphonie du Weam. C'est une œuvre complètement algérienne spécialement conçue pour les deux grands spectacles que nous avons donnés à Alger au Palais de la culture en présence de la ministre de la Culture, Nadia Labidi, et à Constantine, capitale de la culture arabe 2015.
Combien de temps avez-vous mis pour la préparation de ce spectacle ?
Cela fait des mois que nous préparons cet évènement. Nous avons mis toute notre énergie et tout notre engagement. Nous avons assuré de longues et laborieuses répétitions. Nous le faisons pour l'amour de notre pays. Nous sommes en même temps fiers et heureux des résultats obtenus.
Comment pouvez-vous expliquer le recours à la troupe du Haras El Djemhouri qui ne donne pas de représentations assez souvent ?
Nous sommes très fiers et profondément honorés que la troupe du Haras El Djemhouri participe à nos côtés. Leur extraordinaire prestation, leur haute capacité artistique, leur superbe tenue, leur rigueur et leur discipline apportent ce qui manquait ou pouvait l'être pour réussir un éclatant et magnifique spectacle. On ne peut que leur adresser nos chaleureux et vifs remerciements pour leur disponibilité et la qualité élevée de leur prestation.


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