Les pays de l'Afrique de l'Est ont lancé, lundi dernier, une nouvelle initiative pour tenter de ramener la paix au Soudan du Sud, secoué par une guerre civile depuis décembre 2013. En vertu de ce plan, cinq anciens dirigeants du parti au pouvoir, le SPLM, qui ont été expulsés au Kenya au début du conflit, sont rentrés à Juba. La délégation qui les accompagnait comprenait le vice-président sud-africain Cyril Ramophosa, les ministres des Affaires étrangères du Kenya et d'Ethiopie, et le chef du parti au pouvoir en Tanzanie, Abderhamn Kinane. Comme ces diplomates ont réussi à faire rentrer ces leaders sud-soudanais au pays, ils espèrent maintenant que ces personnalités pourront mettre fin à la discorde entre le président, Salva Kiir, et son rival, l'ancien vice-président Riek Machar. Cette tentative se fait parallèlement à des discussions parrainées par l'organisation intergouvernementale est-africaine Igad, à Arusha, en Tanzanie. Ces pourparlers ont abouti à plusieurs accords de cessez-le-feu, immédiatement violés.