Le moudjahid et colonel Lakhdar Ouartsi, décédé dimanche dernier à l'âge de 82 ans, a été inhumé, hier après-midi au cimetière d'El Alia (Alger), en présence de hauts cadres de l'Armée populaire nationale, de moudjahidine, de cadres de l'Etat ainsi que des amis et membres de sa famille. Dans une oraison funèbre lue par le représentant du ministère de la Défense nationale, les qualités de ce moudjahid de la première heure et son esprit de sacrifice pour l'indépendance de l'Algérie ont été longuement évoqués. L'orateur a également fait observer que par son engagement et son dévouement, le défunt demeurera un exemple d'honnêteté et d'intégrité compte tenu de son dévouement dans l'accomplissement des différentes missions qui lui ont été assignées. Né en 1933 à Sétif, le défunt avait rejoint les rangs de l'Armée de libération nationale en 1955 et avait notamment contribué à la création de la base de l'Est en 1958. Il avait participé aussi à la célèbre offensive d'Aïn Zana, en décembre 1959, avant sa désignation en tant que commandant de la zone interdite située à l'Est entre les lignes Challe et Morice. Après l'indépendance du pays, le défunt a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de l'Armée populaire nationale, notamment en tant que commandant de l'Ecole des cadets de la Révolution (1965), et avait aussi dirigé l'école des forces spéciales de Skikda (1967-1971). Le défunt a été admis à la retraite en 1987 après un parcours riche au sein de l'ALN et de l'ANP. Il a été décoré à plusieurs reprises de titres et médailles de l'armée.
