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Libre cours : Des écrivains sans livres !!!
Publié dans Horizons le 13 - 12 - 2010


Les livres transforment les pages en territoire de l'universel à condition d'être portés par la vérité de l'être, seule condition de l'art véritable. En lisant «Le Stade de Wimbledon» (roman adapté au cinéma par Mathieu Amalric) de l'italien Del Giudice, j'étais frappé par la beauté de ce paradoxe qu'incarnait ce personnage original de la scène littéraire italienne, un personnage qui a bel et bien existé : Roberto Bazlen. Voilà un homme très connu et reconnu dans le milieu littéraire et artistique italien et ami des grands poètes tel Eugenio Montale et Sergio Solmi. Connu pour son exigence et sa folle passion des lettres alors qu'il n'a rien publié de son vivant, beau paradoxe !!! Il a fallu attendre quelques années après sa mort pour lui voir publier des petites choses à titre posthume. J'ai pensé à Mohia dont l'anniversaire de la mort vient tout juste de boucler six ans. Je ne cherche pas de similitude en faisant référence à ce beau roman, ce n'est pas le propos de mon billet, je désire juste dire ma pensée à travers un autre personnage à ce poète. Bazlen n'avait rien publié de son vivant; Mohia avait opté dès le commencement à enregistrer ses poésies, ses textes pour les donner à son public et aussi à publier certains d'autres dans des revues et de rares publications. Cela dit, il y a quelque chose dans ce personnage de Bazlen qui m'a fait penser à Mohia et qui m'a permis de constater ce fait. Six ans après sa mort, ses œuvres restent encore pour une grande partie inédite, méconnue du grand public—je pense que c'est la partie la plus intéressante de Mohia à connaître et à faire connaître, CF. Interview Tafsut 1985, Hend Sadi—alors qu'on n'arrête pas de le célébrer, de lui rendre hommage tout en oubliant l'essentiel : Ses œuvres. Certes, c'est une bonne chose de parler de lui surtout dans ces temps où l'amnésie est devenue une culture politique et la récupération, vous connaissez tous les méthodes des irresponsables qui chantent la kabylie ah papapap, aurait dit Mohia. Cela suffit-il pour apprécier, étudier, enseigner son œuvre ? N'est ce pas aberrant de continuer à oublier ses œuvres. Il est essentiel que les étudiants, les chercheurs, les lecteurs en somme découvrent toute son œuvre. Rien ne justifie ce silence. Il est même pire que la mort. Les maisons d'édition ont poussé un peu partout et les gens de bonne volonté ne manquent pas pour éditer pourquoi pas la pléiade de Mohia. Ça sera une première, lui qui aime tant les grecques. C'est la meilleure pensée qu'on puisse avoir pour lui. Tout le reste n'est que mauvaise littérature. * C.P.

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