Issu d'une famille de musiciens, Baris Turkaal s'initie très jeune à la musique. En plus du chant, il joue du piano. Il est auteur compositeur. Modeste et communicatif, il nous a accordé, mardi soir, cet entretien avant de monter sur scène. Que vous apporte le duo avec Dalia Chih ? C'est un plaisir de chanter aux côtés de Dalia Chih qui, en plus, est ma meilleure amie. Elle est une grande artiste et a un talent immense. On chante ensemble. On va enregistrer un single, accompagné d'un clip vidéo qui représentera nos deux pays. Parlez-nous de ce clip ? Ce single, qu'on va enregistrer bientôt, mêle les deux langues : l'arabe et le turc. On va enregistrer une partie en Algérie et une autre en Turquie. L'œuvre gravite autour d'une rencontre de deux personnes. Une manière à nous de brasser les deux cultures. Il est destiné aux télévisions turque et algérienne. C'est quoi la particularité d'un artiste comme vous ? Je suis un artiste qui a cette soif de partager sa culture, de la faire découvrir aux autres. J'adore l'ouverture, l'échange, la passion de la musique qui nous transporte très loin. A mon avis, il n'y a pas de secret pour réussir, il faut croire en sa personne, et surtout persévérer. Plusieurs familles de « SOS village d'enfants Draria » assistent à votre spectacle à Alger. Quel message leur adressez-vous ? Je leur adresse des messages d'amour. On leur dédiera toutes nos chansons. On aimerait bien les rencontrer pour discuter. On est très heureux de savoir qu'ils sont présents parmi nous. On rend hommage à tous les SOS Village, qu'ils soient en Algérie ou en Turquie, car on participe souvent et bénévolement à ce genre d'événements qui sont très importants.