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Les marchés à bestiaux pris d'assaut en dépit des prix élevés
Aïn Defla
Publié dans Horizons le 22 - 09 - 2015

à la veille de l'Aïd al-Adha, les habitants de Aïn Defla procèdent aux derniers préparatifs se rapportant à cette fête religieuse, mettant l'accent sur l'achat des habits neufs pour les enfants mais surtout sur le mouton, dont le prix est jugé élevé. Après les dépenses consentis à l'occasion de la rentrée scolaire, les pères de famille se sont rendus à l'évidence qu'il leur faudra, encore une fois, mettre la main à la poche s'ils veulent observer le rituel du sacrifice. Même si sa réputation n'a pas atteint celui de Tiaret, Naâma ou encore ce qui est considéré comme étant la référence pour cette espèce animale, Djelfa en l'occurrence, le mouton de Aïn Defla n'en constitue pas moins le point de mire de nombreux citoyens dont bon nombre viennent de la capitale et de ses environs pour en acquérir un.
Des moutons qui se voient pousser des ailes
Une effervescence particulière régnait au marché hebdomadaire de bestiaux de Aïn Defla. Tôt le matin, cette aire de commerce est investie par une marée humaine dont le dénominateur commun consiste à dénicher un « beau » mouton mais à un prix « raisonnable ». Une mission qui est loin de constituer une sinécure, de longues et âpres « négociations » étant nécessaires avec les maquignons et autres revendeurs qui, le plus souvent, s'avèrent « intraitables » en ne voulant point « céder ».
« Cela fait plus d'une heure que je tente de persuader ce vendeur de me laisser ce mouton à moins de 3.000 DA du prix demandé (55.000 DA), en vain », affirmé Djamel, qui affirme s'être déplacé de Koléa (Tipasa) pour acheter la bête tant convoitée. Plus que les autres vendeurs du marché, celui dont il est question ici était entouré de citoyens visiblement intéressés par les moutons qu'il proposait dont l'allure et la taille étaient pourtant révélatrices de leurs prix élevés.
« Moi, je ne donne pas d'aliments pour volailles à mes bêtes lesquelles se nourrissent exclusivement de plantes et de végétaux », dit-il en guise d'argument à ses interlocuteurs dont nombre ont jugé les prix « exorbitants ».
« C'est à croire que les maquignons se sont entendus sur des prix à faire fuir les plus téméraires », soutient un autre citoyen, reconnaissant toutefois que dès lors que tout a « un prix », la marchandise de qualité ne peut être cédée qu'à un prix élevé.
Celui-ci, fonctionnaire de son état, affirme qu'« égorger un mouton le jour de l'Aïd n'est pas à la portée du premier venu », au regard de la cherté de la vie, affirmant qu'« il se surpassera pour faire plaisir aux enfants à travers ce rituel ».
La cherté des fourrages, l'éternel leitmotiv
Pour les maquignons, la cherté du prix du mouton est à imputer à l'augmentation des prix des fourrages, une « charge qui réduit grandement notre marge bénéficiaire et qui fait que la tendance des prix ne peut qu'être à la hausse », ont affirmé certain d'entre eux à l'APS. Pour d'autres, la fête de l'Aïd El Adha, compte tenu du fait qu'elle constitue une période de forte demande, donne souvent lieu à l'apparition d'un grand nombreux d'éleveurs occasionnels dont l'influence sur le marché est, disent-ils, « indéniable », estimant que la restriction des sites de vente a exacerbé les choses. « Nous avons acheté ces moutons des régions Ouest et Sud. Avec les charges inhérentes à l'alimentation des bêtes et à leur transport, il est on ne peut plus normal que nous vendions relativement cher, mais pour nous, c'est le seul moyen d'amortir nos dépenses », affirme Djilali, un éleveur venu de la région d'El Attaf.
Face à cette situation, des citoyens, qui ne sont pas au bout de leurs peines, semblaient désemparés. Nombre d'entre eux ont émis le souhait de voir les prix baisser le jour de la « souika » (le jour précédant l'Aïd) pour pouvoir enfin acquérir le mouton tant convoité.
Selon eux, même dans les régions réputées pour l'élevage du mouton, les prix proposés sont élevés, les éleveurs de ces contrées s'alignant souvent sur les prix affichés dans le reste du pays.
Les connaissances pour éviter de mauvaises surprises
Pour l'achat du fameux mouton, nombre de citoyens optent pour les éleveurs faisant partie de leurs « connaissances » et en qui ils ont une entière confiance, même si, parfois, il leur faudra payer quelques milliers de dinars supplémentaires. « Je préfère m'approvisionner de chez le voisin de mon gendre habitant El Hassania (région frontalière avec la wilaya de Tissemsilt), lequel pratique l'élevage à longueur d'année », affirme Abdelkader, ajoutant que la qualité de la viande, dans cette localité, est « irréprochable ». Se disant « profane », en matière de connaissances relatives aux spécificités du marché du mouton, il soutient que les procédés auxquels recourent certains vendeurs pour engraisser les moutons incitent à être « vigilant » et à se faire accompagner d'une personne expérimentée avant de s'« aventurer » dans un marché à bestiaux. Selon lui, l'aspect mercantile a malheureusement pris le dessus lors de la fête de l'Aïd El Adha censée être synonyme de pardon, de réconciliation et d'entraide.
« C'est à croire que les gens n'accomplissent ce rituel que pour se gaver de viande », s'emporte-t-il, relevant que des valeurs telles que la patience, le sacrifice et le surpassement « ont perdu de leur sens de nos jours ».


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