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Flambée des prix du mouton de l'Aïd à ANNABA...
Les maquignons du week-end reviennent cette semaine
Publié dans Liberté le 03 - 11 - 2011

Dans les marchés aux bestiaux réguliers ou improvisés à la veille de chaque Aïd, ces revendeurs sont presque aussi nombreux que les professionnels et imposent souvent leur diktat.
Le prix du mouton de l'Aïd El-Adha à Annaba a grimpé, ces jours-ci, pour atteindre une cote loin de la portée de beaucoup de pères de famille. Ce sont les “parasites”, ces businessmen de “kebch El-Aïd”, qui apparaissent uniquement à la vieille de la fête de l'Aïd, qui sont derrière cette cherté. Ils viennent de toutes les catégories sociales et professionnelles. Ils sont épiciers et vendeurs de légumes, enseignants, fonctionnaires, voire des cadres.
Ce sont ces intermédiaires entre l'éleveur ou le maquignon et le client qui est appelé à sacrifier au rituel de la “dhahia”. Mais ils ne connaissent de la race ovine que le nom et sont le plus souvent à mille lieues des habitudes et du comportement des éleveurs et autres vrais maquignons qui vivent par et pour le mouton. L'avènement de l'Aïd El-Kébir est, chaque année, synonyme de fièvre du mouton qu'alimentent des spéculateurs qui s'improvisent “maquignons du vendredi” à Annaba.
Dans les marchés aux bestiaux réguliers ou improvisés à la veille de chaque Aïd, ces maquignons du week-end sont presque aussi nombreux que les professionnels et font souvent la loi.
Ils sont reconnaissables à leur tenue et à leur comportement. Ce trabendisme occasionnel limité dans le temps est presque devenu une pratique courante qui a tendance à se généraliser. Il suffit d'une somme rondelette de quelques dizaines de milliers de DA, un garage à louer pour accueillir l'une ou les deux douzaines de bêtes, un véhicule pour les transporter et le business est monté. Comment est organisé ce business ?
Il y a, en fait, plusieurs manières, dont deux sont les plus courantes. Il y a ainsi ceux qui, à un ou deux mois de l'Aïd, font la tournée des régions les plus réputées pour l'élevage ovin. Ils peuvent se rendre jusqu'à Ouled Djellal. Ils s'approvisionnent aussi et surtout dans la région de Tébessa. Outre la proximité, le mouton de la région de Chréa (Tébessa) est très apprécié par les Annabis. Et il y a ceux qui guettent les camions bondés de bêtes des wilayas environnantes et d'ailleurs qui débarquent dans Annaba et sa région les jours précédant l'Aïd. Ils achètent sur pied tout le troupeau.
Souvent, les maquignons préfèrent faire affaire de cette manière, quand cela est possible et éviter tous les aléas du souk des grandes villes. Et dans tout cela, le dindon de la farce demeure le pauvre citoyen, qui sera plumé malgré lui avec… “art et doigté”.
B. BADIS


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