Le coach national, Christian Gourcuff, a communiqué, vendredi dernier, une liste élargie de 32 joueurs présélectionnés pour la double confrontation face à la Tanzanie, prévue au mois de novembre prochain et comptant pour le second tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Le fait marquant de cette liste est incontestablement le retour de Raïs Mbolhi qui retrouve la sélection après une longue absence. Le driver national a donc jugé utile de rappeler l'habituel keeper des Verts après que ce dernier eut retrouvé la compétition dans le championnat turc, du côté d'Antalyaspor. En revanche, il continue d'ignorer le portier usmiste, Mohamed Lamine Zemmamouche, malgré la forme éblouissante affichée ces derniers temps par ce gardien qui ne cesse d'enchaîner les belles prestations que ce soit en championnat ou en Ligue des champions africaine où son club s'apprête à disputer la finale de l'épreuve face au TP Mazembe. Une énième mise à l'écart qui soulève moult interrogations au sein des observateurs d'autant que Zemmamouche, de par son niveau, pouvait largement aspirer à une place parmi les quatre portiers retenus pour les prochains rendez-vous des Fennecs (Mbolhi, Jeannin, Doukha et Asselah). Y a-t-il une affaire Zemmamouche ? Est-ce un choix purement technique ou une mesure disciplinaire ? En tout cas, Gourcuff devra, cette fois-ci, expliquer ses choix notamment dans le poste des gardiens de but, car on ne peut continuer de se passer du meilleur gardien de notre championnat sans motif valable. La dernière convocation de Zemmamouche en sélection remonte au stage ayant précédé la phase finale de la CAN-2015 qui s'est déroulée en début d'année en Guinée équatoriale. Mais l'enfant de Mila avait dû renoncer à cette compétition continentale en raison d'une blessure. Il avait même, rappelle-t-on, quitté ses coéquiîers peu avant leur départ pour Malabo.