Historique et surtout réel, ce saut que la Palestine veut effectuer et inscrire sur le terrain mondial du football en participant aux tours préliminaires de qualifications pour le rendez-vous de la « Russie 2018 ». L'équipe des « Fida » existe pour s'affirmer porteuse d'une souveraineté face à tous les obstacles de l'entité sioniste et ses divers tycoons et autres sponsors. Pour nous, Algériens, nous ne nous dissimulerons pas de cette fière pensée à notre glorieuse équipe du FLN qui avait porté haut les couleurs d'une révolution victorieuse et triomphale. La Palestine du football est en marche, particulièrement depuis que son emblème national flotte sur les mâts de la cour de l'ONU à Manhattan. Ce drapeau reconnu par la Fifa augurant tous les espoirs de reconquête d'une indépendance confisquée. Mais la Palestine n'a pas fini avec les obstructions et autres barrages ou subterfuges, pour mener ses actions vers la liberté. A commencer par ce « blocage » autour du match retour du 2e tour préliminaire qualificatif au Mondial 2018 en Russie, par le refus de l'Arabie saoudite de se déplacer à Ramallah en Cisjordanie occupée, au motif du contrôle par les Israéliens. Un prétexte bidon pour le président de la Fédération palestinienne de football qu'il qualifia de « précédent dangereux et impossible à accepter, en aucun cas ». Réponse à une volte-face, quand on sait que les Saoudiens avaient demandé à jouer d'abord chez elle la première manche, proposition que les Palestiniens avaient acceptée. L'Arabie saoudite n'avait pas évoqué la question du match retour avant d'exiger de jouer cette phase sur terrain neutre. Depuis quelques jours, la Fifa a refusé la demande saoudienne en reprogrammant le match à Ramallah le 5 Novembre prochain. Pourtant, les Emirats ont, eux, joué en Palestine et réussi à glaner le point du match nul (0-0). Ce refus saoudien « d'affronter » les contrôles au check-point s'apparente à un fait accompli contre la souveraineté palestinienne et son droit d'accueillir chez elle un adversaire dans un cadre sportif, de surcroît sous l'égide de la Fifa. Classée en 3e position, la Palestine aura à jouer trois matches à domicile (Malaisie et Timor oriental en plus de l'Arabie saoudite), pour neuf points à sa portée, avant de se déplacer aux Emirats. Les « Fida » peuvent espérer finir comme meilleurs deuxièmes du groupe et passer au troisième tour préliminaire, sinon le défi restera indélébile en attendant des jours meilleurs. La première victoire réside dans sa résistance au chantage saoudien. Le règlement étant clair, en cas de non déplacement des Saoudiens, la Palestine aura gain de match et l'adversaire risque une défalcation de points. La Palestine dans ce tournoi vise aussi une place pour la Coupe d'Asie 2019. La balle est entre les pieds des Palestiniens et chez les fans des « Fida » (ils étaient plus de 40.000 lors du match contre les Emirats). Pour un rêve qui aura lieu à Moscou en 2018. Et pourquoi pas d'ici cet événement, l'avènement officiel d'un Etat palestinien ? L'ONU devra suivre l'exemple de la Fifa. Il ne restera plus, alors, que le dossier de la Rasd. pour libérer le monde des peuples. Ad vitam æternam !