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Commentaire : Economie de marché et spéculation
Publié dans Horizons le 10 - 01 - 2011

Durant plusieurs jours une partie du pays a connu une violente poussée sociale induite par l'explosion du prix de certaines denrées alimentaires en général et du sucre et de l'huile, en particulier. Avant de se pencher sur la pertinence des huit mesures décidées en Conseil interministériel pour faire baisser la tension sociale, il est utile de faire quelques observations pour mieux comprendre le contexte ambiant. Tout d'abord, la plupart des produits importés par l'Algérie, à l'instar du sucre, du café, des huiles et de la poudre de lait, en particulier, sont des produits dont les prix sont côtés en bourse et échappent donc à toute autorité nationale. A cette donnée, il faut ajouter que certains produits alimentaires sont de plus en plus demandés sur le marché mondial à cause de l'irruption des pays émergents dont le niveau de vie des populations augmente constamment. Cela veut dire en clair que l'accroissement de la demande qui en résulte fait exploser les prix.
Ensuite, il y a le fait que nul ne peut occulter que la capacité de production de l'Algérie ne satisfasse que partiellement la demande nationale pour certains produits et pour le reste (sucre, huiles, café…), la dépendance à l'égard des importations est totale. C'est la singularité de l'Algérie. A cela, s'ajoute un autre aspect qui explique l'évolution de la demande, c'est l'amélioration du pouvoir d'achat. Nul ne peut nier que l'augmentation des salaires (Fonction publique et secteur économique) et la revalorisation du SNMG ont exercé une formidable pression sur l'offre qui ne suit pas la demande. D'où évidemment l'explosion des prix des produits dont la cause est l'accroissement des importations côtés en bourse. Enfin, il faut peut-être rappeler que dans une économie de marché, les prix sont libres et qu'il est, par conséquent, difficile de les surveiller sans l'existence d'une puissante administration. Surveiller, ne veut pas dire imposer. C'est là où l'on reconnaît la capacité de régulation de l'Etat. D'ailleurs, même les produits subventionnés ne sont pas à l'abri de la spéculation comme le montre l'exemple de la baguette de paix…Cette toile de fond permet de mieux cerner la pertinence des huit mesures décidées par les pouvoirs publics. Si dans l'ensemble, elles visent à favoriser le retour au calme en rassurant la population, elles demeurent néanmoins de nature conjoncturelle. Elles ont été prises pour répondre à une urgence mais il est clair qu'elles ne peuvent en aucun cas résoudre des problèmes de nature structurelle. Car, le problème pour l'Algérie est d'avoir une capacité de production diversifiée et puissante afin de satisfaire une demande croissante à cause, certes de l'augmentation de la population, d'une part et de la valorisation périodique des salaires, d'autre part. C'est le véritable défi que l'Algérie doit relever pour éviter, à l'avenir, des soubresauts sociaux. En outre, l'Etat ne peut pas indéfiniment subventionner les produits de large consommation. L'autre objectif est de maîtriser le marché informel, véritable cancer pour l'économie nationale et source de spéculation. D'ailleurs, les huit mesures n'auraient de chance de réussir que si l'Etat adoptait un cadre réglementaire ferme pour lutter contre la spéculation qui a toujours été à l'origine des tensions sociales. Là aussi, il faut souligner que l'économie de marché n'autorise pas les pratiques spéculatives, à la limite maffieuses, qui débouchent sur des émeutes et donc de désordre public. Ces pratiques menacent la stabilité du pays et la cohésion sociale. Elles doivent donc être combattues avec la plus grande fermeté.

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