Karim Yousfi consacre le clair de son temps au mouvement associatif sportif et son club amateur Nosa Hammamet. L'organisation du festival sportif le 3 du mois en cours à la salle OMS Hamid-Kermali a été, selon lui, une grande réussite. « Nous voulions offrir un modeste cadeau à l'enfant algérien à l'occasion de la Journée mondiale de l'enfance. Le festival a été consacré à la gymnastique rythmique, au fitness et au kickboxing dancing. C'était une réussite totale. J'ai été surpris par la présence massive des parents des jeunes athlètes. Le public a suivi le spectacle du début jusqu'à la fin. Ce qui a été une source de motivation supplémentaire pour les enfants et leurs encadreurs », a-t-il estimé. Réputé pour les activités associatives visant l'exhibition et la compétition, Yousfi a fait savoir que la participation record enregistrée durant chaque échéance permet au club de jouer un double rôle pour encourager le sport de performance et de loisirs. « Il y avait 105 filles inscrites de 5 à 18 ans. Notre principal objectif est d'entamer la compétition dans la gymnastique rythmique et l'aérobic qui sont pratiqués dans des compétitions internationales. Mais, le kickboxing dancing et la danse classique sont des disciplines d'exhibition, puisqu'il n'y a pas de challenges nationaux. Nous avons 55 fillettes qui seront engagées dès la saison prochaine dans les différents championnats au niveau national et probablement à l'étranger. » Interrogé sur les prochains événements qu'il compte organiser sous les couleurs de Nosa, Yousfi a indiqué que le festival sportif est la clôture des spectacles de la saison sportive. « Cependant, les activités internes du club seront maintenues durant le mois sacré. Les portes de la salle OMS Hammamet resteront grandes ouvertes pour nos athlètes ou pour le large public. Nous avons dégagé un programme avec des horaires adaptés à chaque sport. Au niveau de notre commune, le nombre de jeunes qui s'intéressent au sport ne cesse de s'accroître d'année en année. » « Sans infrastructures, la formation stagnera » Concernant la formation d'une relève digne de notre élite sportive nationale, Yousfi a souligné que cela ne sera pas possible sans les infrastructures. « Il faut penser avant-tout à réaliser un nombre suffisant d'infrastructures. La formation doit être définie pour éviter le paradoxe. Il est temps de faire une classification d'associations qui peuvent prendre en charge la performance et celles qui se consacrent uniquement à la formation de base. A tous ces aspects s'ajoute le soutien permanent qu'on doit apporter au sport de proximité. » S'il n'y aura pas tous ces ingrédients, la formation, selon Yousfi, « stagnera et ne sera limitée qu'au quantitatif au détriment du qualitatif ».