Le retour de la police dans les enceintes sportives a été fortement réclamé suite aux actes de violence qui ont marqué la première journée de la saison sportive 2016-2017 survenus dans pas moins quatre stades du pays. La police va-t-elle revenir sur sa décision relative au retrait de ses éléments des stades ? Selon un responsable de la Direction de la sécurité publique (DSP) de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), cette mesure, annoncée officiellement par le DGSN, le général- major Abdelghani Hamel, a été étudiée et prise suite à de longues discussions avec les acteurs concernés, à savoir les présidents des clubs et la Ligue du football professionnel. La mesure a été fortement saluée et appuyée. Le retrait de la police des stades n'est pas une décision qui se prend sans en étudier l'impact. Les policiers sont remplacés par des stadiers. Ces derniers n'ont-ils pas su gérer la situation ? Notre interlocuteur répondra que « le DGSN s'est engagé à former à titre gratuit les stadiers », soulignant que « la sécurité des enceintes sportives n'incombe pas seulement à la police ou aux services de sécurité, mais c'est une affaire qui concerne toutes les parties notamment les présidents des clubs et les supporters ». Cette décision prise par le DGSN est maintenue. « Aucun changement n'est à l'ordre du jour. » Notre interlocuteur a insisté sur le « retrait progressif » des policiers de l'intérieur des stades. « Les éléments de la Sûreté nationale sont toujours sur les lieux. Ils sont déployés aux alentours des stades et le dispositif de sécurisation des activités sportives est maintenu », a-t-il tenu à préciser. Le DGSN avait annoncé un retrait progressif mais les policiers se sont totalement retirés des stades, a-t-on constaté. Notre interlocuteur a tenu à préciser que la police assure la sécurisation de proximité, niant tout retrait définitif. « La police intervient en cas d'incident majeur. Pour preuve, des policiers sont intervenus pour remettre de l'ordre lors des incidents de Bologhine », a-t-il signalé.
