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Le dilemme afghan : L'autre Vietnam de l'Amérique
Publié dans Horizons le 25 - 09 - 2009

Le rapport du commandant la force multinationale, le général américain Stanley McChrystal, le dit clairement. Il prévient d'un échec inévitable dans les 12 prochains mois sans l'envoi de renforts dans ce qu'il a qualifié a fortiori de « conflit plus long, plus de victimes, des coûts plus élevés et, au final, une érosion de soutien politique ». La supériorité militaire des troupes d'occupation sur-équipées, sur-entraînées, bardées d'électronique et de gilets pare-balle est insuffisante pour contenir la déferlante islamiste. Les soldats de l'OTAN sont maintenant les victimes d'une insurrection classique anticoloniale asymétrique. Selon le groupe du conseil international en recherche et politique sur la sécurité et le développement (ICSD), les talibans, qui disposaient d'une présence sur 54% de l'Afghanistan en 2007, sont passés désormais à 80%. En outre dans les zones qui échappent à leur contrôle, les combattants afghans administrent un gouvernement parallèle bien plus efficace, avec des cours de justice, des forces de police et des percepteurs d'impôts. Un gouvernement de fait auquel les administrés, malgré eux, vouent une fidélité qui sanctionne l'absence d'un gouvernement central accusé de corruption et de fraude massive. C'est dire que le cauchemar afghan est au seuil de l'année la plus noire depuis le lancement de l'offensive de la coalition internationale qui n'en mène pas large. Dans cette « bonne guerre » d'Obama, les perspectives se sont assombries. L'appel de détresse du commandant en chef, le général McChrystal sollicitant une ré-augmentation des effectifs de même ampleur que les 21.000 soldats envoyés, ne risque pas de trouver un quelconque écho. La guerre en Afghanistan est aussi devenue impopulaire et rencontre des réticences y compris dans les rangs démocrates, à l'image de la présidente de la chambre des représentants, Nancy Pelosi. De la même manière, le consensus s'est effrité au sein d'une coalition éclatée entre partisan (Grande-Bretagne) et opposant (France) de l'envoi des renforts demandés. La tendance lourde favorise néanmoins le refus de l'aventurisme largement exprimé par le scepticisme européen ravageur. Dans sa critique de l'intervention en Afghanistan, l'ex-chancelier allemand, Helmut Schmidt, a estimé, dans une interview publiée mercredi, que ses objectifs ne pourraient probablement jamais être atteints. «On ne peut probablement pas atteindre le but, toujours plus obscur, avec les opérations en cours qui durent depuis presque une décennie», a-t-il affirmé à l'hebdomadaire Die Zeit daté. «On ne voit pour ainsi dire plus rien d'al Qaïda en Afghanistan, alors qu'on les voit juste un peu plus loin dans l'ouest du Pakistan», a souligné M. Schmidt faisant allusion de façon pertinente à la raison première de l'intervention militaire. En Italie, durement secouée par le prix de plus en plus lourd de son engagement, le débat fait rage. Berlusconi a évoqué la nécessité d'une transition strategy, Bossi a suggéré le retrait pur et simple et le plus vite possible, déclarant que son parti (Ligue du Nord) avait voté pour l'envoi des troupes mais «pas pour les envoyer mourir», alors que le ministre des Affaires étrangères, Frattini, a demandé une road map. La gGauche a, quant à elle, parlé d'exit strategy mais semble globalement soutenir le maintien des troupes, appelant plutôt à repenser la nature de l'engagement.
Cependant, même si 70% de la population italienne acquise à « la paix tout de suite » est favorable au retrait des troupes, cette décision sera très difficile à prendre. Last but not least, les Pays-Bas et le Canada se retireront en 2010 et en 2011. Le 6 septembre dernier, la Grande-Bretagne et la France ont aussi réclamé une conférence internationale des Nations pour superviser une augmentation rapide des forces afghanes et assurer une retraite organisée. Du sale boulot attend Obama dans cette guerre loin d'être bonne.

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