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Les vocations majeures de la révélation coranique (Neuvieme Partie)
Publié dans Horizons le 19 - 08 - 2011

L'islam ayant connu une grande expansion après la mort du Prophète (QSSSL), beaucoup de nouveaux convertis à l'Islam d'origine non arabe, dits «âjm», se sont trouvés dans l'incapacité de lire ou de comprendre le Coran avec l'aisance des arabes de souche, qui comprenaient autant les subtilités des versets coraniques que celles des sentences prophétiques par instinct linguistique. Les sciences de la religion ont alors connu, et dès le premier siècle de l'Hégire, une véritable révolution donnant, en parallèle, naissance à une multitude de disciplines dans divers domaines. Dans notre précédente édition, nous avons abordé la première vocation majeure de la Révélation, qui est la préservation de la foi. Nous avons, surtout, parlé de la liberté de culte et nous avons démontré comment, à travers les siècles, l'Islam a toujours respecté les autres religions. Cependant, l'incompréhension de certains versets ou de certains ahadith peut prêter à confusion ; aussi, nous parlerons, aujourd'hui, d'un de ces hadiths que beaucoup ont tendance à mal interpréter. Ce hadith est rapporté par Boukhari et Muslim d'après Ibn Omar (DAS) qui a dit : «Le Messager de Dieu (QSSSL) a dit : «J'ai reçu l'ordre de combattre les gens jusqu'à ce qu'ils attestent qu'il n'y a d'autre dieu que Dieu et que Mohammed est le Messager de Dieu, puis qu'ils fassent correctement la prière et qu'ils donnent l'aumône légale. S'ils ont fait tout cela, ils ont assuré contre moi leur sang et leurs biens sauf ce que l'Islam permet d'en prélever légalement».
Premièrement : les savants musulmans utilisent ce hadith comme argument pour indiquer que le musulman est tenu de juger les gens selon leurs apparences et de laisser à Dieu le soin de juger le fond de leurs consciences. C'est-à-dire que dès lors où quelqu'un fait profession de foi, en prononçant «E'chahada», il devient musulman d'office, et nul n'a le droit de mettre sa foi en doute et ça plusieurs ahadith le confirment : Boukhari et Muslim rapportent qu'Oussama Ibn Zeyd (DAS) a dit : «Le Messager de Dieu nous a envoyés en expédition à la tribu de Jouhayna. Le lendemain matin, nous étions devant leur point d'eau, nous poursuivions, un Ansarite et moi, l'un de leurs hommes. Quand nous le rattrapâmes, il dit : «II n'est d'autre dieu que Dieu», L'Ansarite l'épargna, mais moi je le tuai avec ma lance. De retour à Médine, le Prophète (QSSSL) eut vent de la chose. Il me dit : «Ô Oussama ! Tu l'as donc tué après l'avoir entendu dire : «II n'est d'autre dieu que Dieu?» Je dis : «Ô Messager de Dieu ! Il ne l'a dit que pour sauver sa tête.» Il dit : «Tu l'as donc tué après l'avoir entendu dire : ''II n'est de dieu que Dieu ?''» Et il ne cessa de le répéter jusqu'à ce que je souhaitasse que je n'eusse pas embrassé l'Islam avant ce jour». Dans une autre version : le Messager de Dieu dit : «A-t-il dit : ''II n'est d'autre dieu que Dieu ?'' Je dis : «Ô Messager de Dieu ! Il ne l'a dit que par peur de mon arme». Il dit : ''Pourquoi ne lui as-tu pas ouvert le cœur pour voir s'il l'a dit sincèrement ou non ?'' Il ne cessa de le répéter jusqu'à ce que je souhaitasse que je ne fusse entré en Islam que ce jour-là». Ceci veut dire que la logique musulmane va à l'opposé de l'inquisition chrétienne qui faisait d'une simple suspicion un chef d'accusation et qui engageait, ensuite, toute une procédure accusatoire dans l'arbitraire le plus total. Toute autre interprétation abusive ou malveillante de ce hadith irait à l'encontre de ce qui a été attesté historiquement quant à la tolérance dont a fait preuve l'Islam vis-à-vis des autres religions. L'Espagne et ses sept siècles d'Islam témoignera à jamais pour cela, toute comme elle témoigne, actuellement, de la cruauté de l'inquisition après la chute des musulmans.
Deuxièmement : le Prophète (QSSSL) dit dans ce hadith : «J'ai reçu l'ordre de combattre les gens», il ne dit pas : «J'ai reçu l'ordre de tuer les gens». Combattre signifie lutter avec tous les moyens dont on dispose contre quelqu'un ou quelque chose ; combattre ne veut pas forcement dire ôter la vie. Et ce que je dis, là, illustre parfaitement ce qui a été entrepris par Abou Bakr (DAS), après la mort du Prophète (QSSSL) face aux tribus arabes qui ont apostasié et refusé de s'acquitter de la Zakate. Quand Abou Bakr (DAS) a décidé de les combattre, Omar (DAS), voulant l'en disuader, lui a dit : «Comment combattrais-tu ces gens alors que le Messager de Dieu a dit : «J'ai reçu l'ordre de combattre les gens jusqu'à ce qu'ils disent : «II n'y a d'autre dieu que Dieu», et celui qui l'a dit a mis à l'abri de moi ses biens et sa vie sauf pour ce qui en revient de droit à l'Islam, et c'est à Dieu de lui demander des comptes ?». Abou Bakr lui dit : «Par Dieu ! Je combattrai sûrement tous ceux qui font une différence entre la prière et l'aumône légale, car l'aumône est la redevance des biens. Par Dieu ! S'ils refusent de me donner un bout de corde qu'ils donnaient au Messager de Dieu, je les combattrai à cause de lui.» Voilà comment ce hadith a été appliqué et dans un cas extrême.
Troisièmement : pour avoir une idée du détail, il faut avoir une idée du tout, ce qui signifie qu'on ne peut étudier un verset coranique ou un hadith, traitant d'un sujet donné, isolément des versets et des hadiths qui traitent du même sujet. Et c'est une interprétation aléatoire de certains textes qui a plongé la nation musulmane dans la décadence multidimensionnelle qu'elle connaît actuellement.


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