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Zoheir Aït Kaci, lauréat du Festival national de la Chanson Chaâbi : «Un grand hommage à mon maître Abdesselam Derouache»
Publié dans Horizons le 18 - 11 - 2009

Original ? Le mot n'est pas le plus approprié pour parler de cette jeune, et déjà prometteuse, figure de la chanson Chaâbi, qui a remporté en septembre dernier, haut la main, le premier prix du Festival national de la chanson Chaâbi. Le mieux est à vrai dire, de l'écouter parler, mais aussi et surtout, l'écouter chanter. Décryptage. Une petite présentation pour les lecteurs…
« Je suis né à El-Biar, à Alger, le 30 01 1981 au sein d'une famille de classe moyenne. J'ai eu une enfance assez ordinaire. Nous avons habité un quartier populaire d'Alger, cité des Annassers à Kouba. J'ai intégré le conservatoire de Kouba dans les classes de mon maître Abdeslam Derouache en 1998, année où j'ai débuté mes études supérieures en médecine. Parallèlement, j'ai poursuivi ma scolarité au sein du conservatoire en ayant 4 diplômes jusqu'au sésame, le fameux « 1er prix du Conservatoire Central d'Alger discipline Chaàbi » en 2008, année où j'engrange aussi le 1er prix du concours Noubet El Djil, émission diffusée sur Radio El Bahdja. Pour cette année, je me suis engagé à la rentrée scolaire comme enseignant vacataire près du conservatoire central d'Alger et de ses annexes. Quant à mes études, je viens d'entamer ma spécialisation médicale en psychiatrie, comme quoi, on peut vraiment faire de la musique en ne perdant jamais de vue sa scolarité.
Vous avez remporté le premier prix de la quatrième édition du Festival national de la chanson Chaâbi. Comment avez-vous réagi face à ce succès, et est ce que vous vous y attendiez ?
Disons que j'ai tout fait pour. Je m'y suis préparé avec le plus grand sérieux, ayant appris par cœur le texte que j'allais interpréter, répété et re-répété, encore et encore, mais comme je fus programmé le premier soir du festival, en première position de surcroît, j'avais un de ces tracs !!! Tout et n'importe quoi pouvait arriver sur scène, Dieu merci mon passage fut sans bavures.
Quel impact a eu cette prouesse sur votre carrière artistique ?
Ce festival a été très médiatisé, journaux, radios et télé ont en parlé et par là même de son lauréat, voilà comment je me suis retrouvé invité un peu partout, faisant par ci par là ma petite pub. Il faut bien l'avouer je suis encore à ce jour un illustre inconnu. Un peu moins grâce à votre article Inchallah.
Si on vous situe parmi les plus grands courants et les différents styles d'interprétation dans le Chaâbi. De quel côté vous vous placez-vous ?
Cette question me met toujours mal à l'aise. Car si nombre de personnes de nos jours répondent si facilement en nommant tel ou tel cheikh de renom, je n'arriverai quant à moi tout au plus qu'à nommer mon cheikh qui a m'a tout appris avec cette consigne de n'imiter personne et en même temps à respecter toutes ces grandes figures de la musique algérienne de toutes les obédiences pour peu qu'ils aient apporté leurs touches personnelles.
Que pensez-vous justement des jeunes talents qui débutent leur carrière en singeant les grands maîtres ?
Les anciens disent que tout chanteur interprète débute en imitant son idole, qu'ainsi il s'acquière son répertoire, ses techniques de chant…mais alors quand s'arrête cette période ? Bien des gens avec des dizaines d'années d'expérience y sont encore ?! El Hadj El Anka avait lui-même mis en garde ses élèves qui voulaient l'imiter…
Vous avez été élève chez un grand maître du genre, Derouache Abdeslam, parlez-nous un peu de cette expérience qui vous a tant marquée ?
Certes le Chaâbi n'est pas une science de banc d'école, mais avoir le privilège de côtoyer un Cheikh de l'envergure du mien avec son expérience pendant 10 ans, à raison de 4 heures au moins par semaine, ce n'est sûrement pas dans les cafés que j'aurais eu de lui cet apprentissage, ou lors de quelques furtives visites, ou encore moins en écoutant ses enregistrements ou assistant à des fêtes qu'il aurait animées. Alors simplement vive le conservatoire.
Vous êtes aussi sociétaire de l'association de musique andalouse Al Djazira de l'illustre professeur Bachir Mazouni. Pourquoi le choix de l'andalou et que vous offre cette troupe très originale par son style ?
Sans me mêler de cette fameuse polémique qui voudrait que la musique andalouse soit à l'origine de la musique chaâbi, je sais quant à moi ce qu'elle m'apporte en plus. L'interprétation chaâbi me pousse à l'improvisation et la prouesse technique, El-Djazira sous la direction artistique de Mazouni Bachir m'apporte cet enseignement du chant strict sans fioritures, surtout lors de l'interprétation de la Nouba. Alors là si c'est Pr Souillamas, pianiste classique qui s'y met, la c'est vraiment difficile, car le chant devient très très soigné, car écrit sur partition…j'adore ces difficultés ! L'éternel apprentissage.


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