Le cyclisme algérien reste une discipline qui a produit une pléiade de champions comme M. Abbas qui a parcouru le Tour de France en 1936, Amari, Amara, Cherchali Kaddour champion de France sur piste, les frères Hamza, Messaoud Drareni, Benzine Sebti, sans oublier Youcef Amrouche. Après une longue carrière d'athlète, il s'est consacré à l'encadrement et la gestion au niveau de la fédération algérienne. Pour ceux qui ne vous connaissent pas, qui est Youcef Amrouche ? Je m'appelle Amrouche Youcef. J'ai 60 ans. J'ai débuté le cyclisme en 1964, au niveau de l'Union cycliste husseindéenne (UCHD), avec les frères Alonso dont Pierre qui était mon entraîneur en cadet. Maintenant, je suis au sein de la fédération pour mettre mon expérience au service des jeunes. En tant que spécialiste en la matière, comment évaluez-vous le travail de la fédération jusqu'à maintenant ? La fédération a fait un travail basique. C'est du positif, car nous avons privilégié la relance des activités sportives dans les différentes wilayas. Je pense que le cyclisme est en train de reprendre en force, après une longue absence. Sur le plan sélection, la fédération a fait appel à M. Mokhtari Mohamed, qui exerçait aux Emirats arabes unis. Il occupe le poste d'entraîneur national en chef, secondé par M. Hamza Majid, conseillé à la fédération. Pour les compétitions, nous avons participé au tournoi international des aéroports de Tunisie, où nous avons gagné 6 étapes sur 8, grâce aux cyclistes Hanachi médaillé d'or et Laghab le vice champion arabe. Aussi, à Doha, nous avons représenté dignement le cyclisme algérien. Ce dernier revient de très loin. Notre but principal est de regrouper la famille du cyclisme algérien, avec la fourniture des moyens nécessaires. Justement, la Fédération algérienne de cyclisme n'est pas reconnue par la fédération internationale. Un commentaire ? Personnellement, l'élection du Bureau fédéral et le président durant l'assemblée générale élective à l'occasion du renouvellement des instances sportives, s'est faite en toute sérénité et dans la transparence totale. En plus, pour la famille du cyclisme algérien notre élection reste légitime. Je pense que cette situation verra un dénouement, surtout que le COA à sa tête le nouveau président Rachid Hanifi. Je le félicite au passage. Il nous a promis de prendre en charge ce dossier et celui de la fédération d'escrime qui vit la même situation. Je dirais que nous avons confiance en nos instances sportives pour régler ces problèmes. Quant à nous, nous activons en tant que bénévoles, car on a ce sport dans le sang. Notre détermination est grande pour accomplir convenablement notre mission pour rendre à notre cyclisme son lustre d'antan. Vos propos reflètent que vous êtes confiant quant à un lendemain brillant du cyclisme algérien ? Nous sommes très optimistes. Nous avons les moyens humains et logistiques pour se distinguer. Ma présence sur le terrain m'a permis de détecter des jeunes doués avec une volonté de fer. Nous sommes des hommes de terrain. Nous tenons à remercier le ministère de la Jeunesse et des Sports pour son aide précieuse, qui nous permet d'avancer. Le temps nous permettra de cueillir les fruits de notre travail, notamment avec le retour du grand tour d'Algérie et celui de la Sonatrach, prévu en 8 étapes en mars 2010. Je considère que nous sommes en train de faire notre devoir. Les portes sont ouvertes à tous ceux qui peuvent apporter un plus. Je souhaite aux membres du bureau exécutif bon courage. Je profite de l'occasion pour féliciter Cheikh Saâdane et les joueurs pour la brillante qualification au Mondial 2010.
