Elles sont en voie de disparition. En tous cas en Algérie. En effet, nous ne voyons guère de gens acheter des cartes de vœux du nouvel an. Il faut dire qu'elles ne sont plus chouchoutées comme auparavant. Les mails, les SMS, le courrier électronique en général a bel et bien remplacé ces jolies petites choses que nous choisissions avec soin pour la personne à laquelle elle est destinée. Notre société n'a pas de culture en ce sens sauf les citadins lesquels viennent de jeter aux flammes ce qui restait de touchant dans l'envoi des cartes de vœux du nouvel an. Des commerçants du centre-ville ont même émis à haute voix pour que l'on interdise les souhaits de bonne année «La yadjouz». Les cartes virtuelles font fureur. Un clic et vous avez un choix plus que foisonnant .Sans se dérange vers le libraire du coin. Ne pas débourser de l'argent. Assis sur votre chaise et les cartes virtuelles défilent devant vos yeux sur votre écran. Faites votre choix ! Cependant, il y du plaisir à choisir les cartes c'est comme le choix d'un livre. Il y a le grain du papier, l'illustration, la pensée suggérée, le plaisir de cette chose qui prend vie le temps de l'écriture, de l'envoi, de la réception et de la lecture du texte. Les temps modernes effacent comme cela bien des plaisirs de vivre, de tous petits riens qui font de jolis moments. Ils ont inventé le langage universel de «la langue informatique».
