Photo: Horizons. La wilaya de Bordj-Bou-Arreridj est devenue, depuis quelques temps, un pôle électronique et une zone industrielle qui s'élargit de plus en plus avec la présence d'importants groupes industriels, tels : Cristor, Condor et Samsung. Certains l'ont même baptisé «capitale de l'électronique». «C'est pour cette raison que nous avons pensé à développer le tourisme d'affaire dans la région. Et pour ce faire, il nous faut développer les capacités d'accueil de la wilaya», explique Mounir Messadia, directeur du tourisme à la wilaya de Bordj-Bou-Arreridj. Pour cela, la wilaya a mis en œuvre un programme de développement du tourisme d'affaire en procédant tout d'abord au classement des hôtels et en lançant ensuite des projets de construction de nouvelles infrastructures d'accueil. «La Wilaya dispose de neuf hôtels avec une capacité d'accueil de 391 lits. Mais la plupart ne répondent pas aux normes», affirme M. Messadia. En effet, mis à part l'hôtel « Targui », les autres hôtels à El Bordj, tel « Dar el Moualem » et les «Bibans» ne sont pas dotés des commodités indispensables pour le bien-être des clients, la restauration notamment est pratiquement inexistante dans la majorité des hôtels. «D'où la décision, par la wilaya, de classer les hôtels. Ceux qui ne sont pas à jour doivent impérativement prendre les dispositions nécessaires, de réaménagement notamment, pour être dans les normes. C'est un investissement auquel les hôtels doivent se plier», affirme-t-il. Concernant la construction de nouvelles infrastructures hôtelières, la wilaya a prévu la réalisation de six hôtels ainsi qu'un complexe qui sont en cours d'exécution. Le complexe en question est situé, selon le directeur du tourisme, à proximité de « Hammam El Biban» et est finalisé à 95%. «Si tout va bien, le complexe sera réceptionné à la fin du 1er semestre 2010», souligne-t-il. Quant aux autres hôtels, ils sont implantés au centre ville de Bordj-Bou-Arreridj et seront finalisés entre fin 2010 et fin 2011. «Le développement du tourisme d'affaire ne peut pas se faire du jour au lendemain. C'est un travail à long terme qui nécessite des moyens et des stratégies. Pour le moment, nous nous concentrons sur le développement des infrastructures d'accueil pour pouvoir attirer et abriter le plus grand nombre possible de touristes d'affaire, qu'ils soient algériens ou étrangers», estime-t-il.
