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4e édition du festival du théâtre professionnel à Sidi Bel Abbes : Création artistique, rêve et justice divine
Publié dans Horizons le 22 - 03 - 2010

Le regard brillant, les gestes mesurés, l'ouïe attentive aux notes de musique rythmant le spectacle, « El rihla 2 » mis en scène par Djamel Ben Saber de la coopérative « El Kanki des arts» de Mostaganem, donne toute sa mesure au texte qui tient en haleine un public admiratif devant la maîtrise du jeu des quatre jeunes comédiens. Ce drame vidéo qui s'inscrit dans une trilogie consacrée à la création artistique, retrace les milles atermoiements, le désir de partage, les démarches d'un artiste pour réaliser un travail artistique. Dans une scénographie étudiée, l'auteur et metteur en scène Djamel Ben Saber met en exergue sa relation avec son épouse, sa relation du moi et le non moi ainsi que l'éternel questionnement de l'artiste. Son rôle en campant différents personnages, dans l'interprétation des textes et des situations dramatiques ou comiques. Cet artiste qui exprime des émotions et use de son talent pour captiver son auditoire, le divertir ou le faire rêver.
Changement de sujet et de décor. La troupe du théâtre de Laghouat a, pour sa part présenté, une heure durant une pièce intitulée « Rêve sans issue » écrite et mise en scène par Haroun El Kilani. Réalisée en deux mois, cette œuvre est écrite dans un langage littéraire peu accessible au public. Retraçant divers sentiments. Confusion, angoisse et notamment cette crainte permanente d'une civilisation, d'un peuple incompris de son gouverneur sont les instants perpétuels vécus par les sept comédiens qui évoluent dans une scène nue qui s'apparente à l'école Jedorovski, un théâtre pauvre qui s'appuie sur l'interprétation du comédien et non de la décoration. Chaque détail, un regard ou esquisse d'un geste, révèle un sentiment, une émotion. Tous les états d'âmes d'une société sont «convoqués» pour tordre le cou à la réalité cynique du quotidien. L'idée du texte est originale. L'interprétation des comédiens est correcte. Seulement dans ce théâtre futuriste, les costumes confectionnés sont primitifs.
La dernière représentation de cette compétition est ponctuée par le passage de la pièce « Mur de sable » d'après une adaptation de la pièce « Bayt rabi » de Abderrahmane Kaki. Il s'agit de relater la vie de sept détenus dans un centre pénitencier situé dans une zone désertique. Ils gesticulent. Ils courent dans tout les sens. Ils récitent dans un langage courant des textes et des dialogues parfois sans fin. Ils chantent. Un décor et des tenues simples et austères. Un éclairage sombre et parfois lumineux. Une musique sage et fluide agrémente les scènes de ce spectacle. Pour y arriver, le metteur en scène, Mohamed Takirat revient aux fondamentaux de la vie, en faisant la part belle à la justice divine et à d'autres sentiments à l'image de la réconciliation. Emaillée d'actions, ce spectacle nous renvoie à une vision très réaliste dans l'univers carcéral. Ici, rien n'est épargné aux yeux des spectateurs : la brutalité, les meurtres, les dénonciations, le chantage, les tortures et les dessous de table… Le scénario, en plus d'être original, brille par son intelligence et ses subtilités. Le rythme de cette pièce est palpable justement par cette tension quasi-omniprésente qui nous tient en haleine jusqu'à son épilogue. Cette pièce de théâtre revêt un cachet particulier, on comprend que l'Homme néglige souvent le côté spirituel de la vie et table sur le côté matériel. On comprend également qu'il n'existe qu'une seule justice sur terre ; la justice divine qui nous aide à dépasser le stade de la vengeance, de la rancune, de la médisance….et autres forme de mal. En clair, la vie ne mérite pas d'être gâchée, car elle est trop courte.
A signaler que la troupe «Les arts de la planche» d'Adrar n'a pas pu participer à cette compétition en raison d'un accident de route. Selon nos sources, l'ensemble de cette troupe se porte bien.


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