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Au coin de la cheminée
Le roi et sa femme (2e partie)
Publié dans Info Soir le 01 - 09 - 2009

Résumé de la 1re partie n Le roi est séduit par la belle voix et la discrétion de sa seconde épouse ce qui provoque la jalousie de la première...
La mégère commença un jour par tuer toutes les poules du roi. Le roi, furieux, s'emporta :
— Qui a tué mes poules ?
— C'est la sourde, répondit la première femme. Alors le roi déclara :
— On ne suit pas les paroles d'une sourde, il faut les jeter en brousse. Un autre jour, la jalouse tua le chien de garde du roi. Comme elle venait lui annoncer la mort de son fidèle gardien, le roi s'emporta encore :
— Qui a tué mon chien ?
— C'est encore la sourde, répondit - elle.
— On ne suit pas les paroles d'une sourde, dit le roi, jetez-les en brousse. Une autre fois, la méchante femme tua le meilleur cheval du roi. Affligé par cette nouvelle épreuve, la mort de son animal préféré, celui-ci demanda :
— Qui a tué mon cheval ? C'est toujours la sourde. Mais il se contenta encore de répéter :
— On ne suit pas les paroles d'une sourde, il faut les emporter en brousse. Plus tard, la jalousie de la mauvaise femme lui fit perdre toute raison et c'est son propre fils qu'elle tua, elle fit transporter son cadavre dans la case et se mit à pleurer.
— Pourquoi pleures-tu ? demanda le roi qui avait entendu ses plaintes.
La sourde a tué mon enfant. Le roi décida alors de punir cette femme qui tuait, les uns après les autres, animaux et personnes de son entourage. Il appela donc deux de ses fidèles courtisans :
— Gongombiro et Guirso !
— Roi, que ta vie soit longue ! Nous voici, répondirent les deux hommes.
— Cette femme, cette méchante sourde, prenez-la pour la tuer en brousse !
Mais Gongombiro était ce courtisan qui avait promis de protéger la seconde épouse du roi. Il feignit cependant d'obéir aux ordres de son maître et prit son sabre. En compagnie de Guirso, il entraîna donc la sourde en brousse. Gongombiro, convaincu de l'innocence de la femme qu'il devait faire mourir, prit le temps de dévoiler son ancienne promesse à son compagnon. Celui-ci savait déjà qu'elle était victime de la jalousie de la première épouse et accepta de la sauver.
— Connais-tu le chemin de ton village natal ? demandèrent les deux compagnons à leur victime.
— Oui, je connais la route pour y aller.
— Va t'y réfugier. Nous saurons comment faire croire au roi que nous t'avons fait disparaître. S'entaillant légèrement le bras, ils enduisirent leur sabre de sang et rentrèrent pour rendre compte au roi de leur mission : ils avaient bien tué la sourde, le sabre ensanglanté en témoignait. Mais, la pauvre femme qui était revenue enceinte dans son village, accoucha d'un garçon. Le temps passa, l'enfant grandit, sa mère lui acheta des instruments de musique fabriqués dans des calebasses, et lui apprit cette chanson : «Ihé matché maï yawan kichi ko Doki alhaki, wadda tackaché kajin mijinta tatché nia, wadda tackaché karen mijinta taché nia, wadda tackaché dokin mijinta taché nia ; wadda tackaché dandan tchikin ta tatché nia». (à suivre...)


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