Y. M. et D.Y., étudiants en interprétariat, ne comprennent pas pourquoi le module d?histoire d?Algérie a été supprimé de leur programme alors que l?histoire de l?Angleterre et de l?Amérique est étudiée. Y. M. se demande pourquoi la télé algérienne ne consacre pas un volet de son programme à l?histoire algérienne à travers films et émissions, «cela nous permettra au moins de nous informer de façon continue sur notre histoire». Des propos que partagera son amie qui nous confiera qu?en dépit de son intérêt pour l?histoire elle ne l?a plus étudiée depuis le lycée. Pour elle, la télé serait une source d?informations de proximité propice. Mourad, en 3e année d?histoire, pense que l?écriture de l?histoire s?établit dans le temps. Cependant, note-t-il, les grandes lignes directives de la période de la Révolution sont connues, «ce qui change ce ne sont pas les événements, mais les dénominations de ceux-ci et qui se modifient au fil des gouvernements».
