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Histoires vraies
Barberousse (4e partie)
Publié dans Info Soir le 16 - 01 - 2010

Résumé de la 3e partie n Barbarossa se met à détruire les immeubles en construction et les HLM. Presse et police ne s'expliquent pas ce phénomène. Il écrit à la police…
Rolando Barbarossa a franchi le pas. Il est entré dans la clandestinité. Les journaux publient la photo de ce hors-la-loi pas comme les autres. Un visage ordinaire, celui d'un petit fonctionnaire insignifiant à force d'être banal : cheveux châtains, yeux marron, front moyen, nez moyen, bouche moyenne. Puisqu'il a rasé son bouc ridicule rien effectivement ne le distingue plus des autres. Il est devenu totalement anonyme. Il n'y a que sa petite taille qui pourrait le faire remarquer, mais avec des talons, il peut passer inaperçu.
A partir de ce moment, Barbarossa se manifeste dans toute l'Italie. Un jour il est au Sud, un autre il est au Nord, le surlendemain il est à Rome. Comme la police se méfie et que les carabiniers montent la garde nuit et jour sur les chantiers des immeubles, il a modifié ses objectifs : il attaque des gares, plusieurs succursales de la Sécurité sociale, des administrations, des édifices publics.
En tout, pendant les derniers mois de l'année 1955 et les premiers mois de 1956, pas moins d'une centaine d'explosions secouent l'Italie. A chaque fois, elles sont précédées d'un avertissement par téléphone.
Cette fois, le petit homme ne modifie plus sa voix en parlant à travers un mouchoir. C'est bien sa voix, sa propre voix, qui a gardé malgré tout ses intonations timides, que les policiers entendent dans leur récepteur :
— Allô, ici Barbarossa, voici quel quartier vous allez évacuer...
Le dynamiteur d'Ancône reste toujours aussi respectueux de la vie humaine. Jamais il n'y a eu la moindre victime, ni un seul blessé. Chaque fois, grâce à lui, les abords sont vides au moment de l'explosion.
La police tourne en rond. Elle finit par se couvrir de ridicule. Elle a beau avoir promis une prime de 2 millions de lires à qui lui apporterait des renseignements, rien ne se passe. Elle a contre elle un adversaire d'un type nouveau, un être insignifiant que personne ne remarque dans la rue, un petit fonctionnaire organisé, méticuleux, qui ne recherche pas la publicité, ne commet aucune imprudence, met au point ses attentats avec autant de soin qu'il s'acquittait autrefois de ses écritures. Les criminels en série, les ennemis publics numéro un sont presque toujours des êtres vaniteux que leur mégalomanie finit par faire prendre mais pas lui.
Les mois ont encore passé. De nouveau, c'est le printemps. Et avec lui est revenu le jour de la Fête nationale. Pourtant, ce 25 avril 1956 ne sera pas comme les autres à Ancône. D'abord parce que ce n'est pas Rolando Barbarossa qui a préparé le feu d'artifice : la municipalité a dû faire appel à une entreprise privée,et puis c'est surtout parce que vers 2 heures de l'après-midi une violente déflagration secoue la cité. (à suivre...)


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