Evénement n La générale de Quichotte, l'homme qui n'était pour rien sera donnée aujourd'hui, mardi, au Théâtre national, et la pièce sera rejouée les 20, 21 et 22 janvier. C'est ce qui a déclaré Feth Ennour Ben Brahim, chargé de la communication, lors d'un point de presse, hier, au TNA. Il a ensuite souligné que «cette pièce s'inscrit dans un vaste et riche programme tracé par le Théâtre national». «Cette pièce est une production du Théâtre national», dira-t-il. Et d'ajouter : «Le théâtre national s'est engagé pour cette nouvelle saison, et comme lors des années précédentes, à produire des pièces. L'objectif consiste à développer la dynamique concernant la pratique théâtrale entamée il y a quelques années.» «Contrairement à ce qui s'écrit çà et se dit là, fait-il savoir, il y a une activité théâtrale et un travail qui se fait dans ce sens.» Quichotte, l'homme qui n'était pour rien est le troisième travail théâtral mené par le Théâtre national, après Kalam (Paroles), adaptée de l'œuvre d'Antoine Tchekhov et Le maître vertueux, une pièce pour enfants. D'autres productions seront mises en chantier et présentées dans les mois à venir, notamment durant le mois de mars, où le TNA privilégiera la création féminine, sachant que ce mois (mars) est placé depuis quelques années sous le signe de «mars ô féminin». «Nous soutenons l'effort des femmes créatrices, efforts d'ailleurs que nous accompagnons et suivons de près, et nous leur offrons, en conséquence, la possibilité de concrétiser leur projet notamment dans le domaine théâtral», dit-il. Outre les pièces qu'il compte produire (onze seront produites cette année), le Théâtre national ouvrira ses espaces aux théâtres régionaux. «A chacun, nous donnerons carte blanche», fait savoir Feth Ennour Ben Brahim. Et d'expliquer : «Le principe de la carte blanche est de donner la liberté à chaque théâtre régional de disposer de la scène comme il le désire et de monter des projets.» Ainsi, et pour commencer, la première semaine du mois de février sera consacrée au théâtre régional de Mascara, un théâtre qui vient d'être créé il y a seulement quelques mois. Et la dernière semaine de ce même mois sera entièrement dédiée au théâtre régional de Constantine. Tout au long de la semaine, chaque théâtre régional tracera un programme et le présentera au public. Par cette initiative, le Théâtre national s'emploie à décentraliser l'action théâtrale en s'associant aux autres théâtres régionaux en vue de favoriser le rapprochement et mettre en place des aires de partage et de réciprocité, créant ainsi par-là un espace de rencontres, d'échange et de partage. Tout comme il s'associe à des compagnies théâtrales ou à des mouvements associatifs en leur ouvrant la porte du théâtre et leur prêtant l'espace, et cela en vue d'animer des rencontres et des débats, ou bien présenter leur produit théâtral. C'est ainsi que la petite salle Hadj Omar a été réaménagée pour ce but, celui de donner la chance aux jeunes talents de monter sur scène ou de faire valoir leurs compétences à travers notamment la mise en scène et la scénographie… Cela revient d'emblée à dire que le Théâtre national a pour but de défricher, de dépister de nouvelles pistes de créations et de quêter de nouveaux talents. En somme d'assurer la relève. A cela s'ajoute l'espace Echos de Plumes. Celui-ci est un lieu où tous les acteurs de la culture et pas seulement du 4e art, peuvent se rencontrer pour discuter et débattre des questions relatives à l'art, à la culture comme aux différentes problématiques concernant le patrimoine dans sa diversité, qu'il soit matériel ou immatériel – sur ce point, le patrimoine immatériel sera le thème d'Échos de Plumes dès le mois de février. «Le Théâtre national a produit 15 pièces théâtrales, et cela à travers l'espace échos de Plumes», dira Feth Ennour Ben Brahim. Et de poursuivre : «Par cet espace, nous voulons construire des passerelles entre artistes et intellectuels.» Enfin, à noter que le Théâtre national planche sur la préparation et l'organisation des deux festivals, à savoir le Festival national du théâtre professionnel et le Festival international du théâtre professionnel.
