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Histoires vraies
Vingt petits nègres (2e partie)
Publié dans Info Soir le 09 - 02 - 2010

Résumé de la 1re partie n Alors que les assassinats d'enfants augmentent, c'est Ruth Bell, une maman, qui acquiert la première la certitude qu'il s'agit d'un criminel en série…
Si la police d'Atlanta ne réagit toujours pas, cette accumulation de meurtres alerte les journalistes. La présidente du comité des victimes, Ruth Bell, est interrogée à la télévision locale. Elle se montre à la fois bouleversée et véhémente.
— On vient tuer nos enfants chez nous et la police ne fait rien. Les autorités s'en moquent !
— Pourquoi cela ?
— Parce que nous sommes noirs ! Vous vous souvenez du roman d'Agatha Christie Dix petits nègres ?
Cela fait onze «petits nègres» qui ont été tués, un de plus, mais cela ne suffit pas !
— Et qui est l'assassin, selon vous ?
— Il n'y a aucun doute : c'est un Blanc, un raciste.
— Un membre du Ku Klux Klan ?
— Quelque chose comme cela... Mais ces gens-là ont des appuis politiques. Ils ont des complices à la mairie, au gouvernement de l'Etat. Voilà pourquoi on ne fait rien...
L'interview suscite une grande émotion, mais aussi invraisemblable que cela paraisse, la police d'Atlanta refuse toujours de faire le lien entre ces affaires. Alors, c'est le criminel lui-même qui va intervenir pour prouver, par un acte dramatique et spectaculaire, qu'il y a bien un tueur en série.
Le 28 juillet 1980, deux cadavres sont retrouvés non loin de la route du lac Niskey, ceux d'Earl Terrel, neuf ans, dont on était sans nouvelles depuis trois jours, et de Clifford Jones, treize ans, disparu le jour même. Tous deux ont été étranglés par une cordelette qui a été laissée autour de leur cou. Or, c'est près de ce lac qu'ont été retrouvées les deux premières victimes, il y a un an jour pour jour !
Ce n'est pas un hasard si le meurtrier a déposé les corps à cet endroit, à la date anniversaire de la découverte des premiers crimes. Il ne les a pas assassinés sur place, mais transportés, sans doute en voiture. En agissant ainsi, il signe les crimes. Comme il arrive souvent avec les criminels en série, il veut tenir la vedette, quitte à prendre tous les risques, et que s'engage enfin l'épreuve de force avec la police. Sans doute enrageait-il de l'aveuglement et de la passivité dont elle avait fait preuve jusque-là.
L'affrontement va effectivement avoir lieu. Face à ce qui commence à prendre des allures de scandale, le maire d'Atlanta, Maynard Jackson, constitue une équipe de policiers chargés d'enquêter sur le tueur d'enfants noirs. Malheureusement, ses efforts sont aussi inefficaces que pour les précédents. Non seulement il n'y a pas le moindre début de piste mais le meurtrier frappe à nouveau : le petit Daron Glass, onze ans, s'ajoute, le 16 septembre, aux autres victimes. C'est le quatorzième «petit nègre» du jeu de massacre d'Atlanta.
Cette fois, les autorités prennent la décision qu'elles auraient dû prendre depuis longtemps. Le maire fait appel au FBI qui ne peut normalement intervenir que dans les affaires touchant plusieurs États. Or, des exceptions sont faites pour celles d'une gravité extrême... et c'est manifestement le cas !
À ce stade, l'opinion est vivement émue et, au sein de la communauté noire, c'est la panique. Dans les journaux, sur les chaînes de télévision paraissent les photos des victimes avec le même commentaire :
«Qui sera le prochain ?» De l'avis général, c'est l'action du Ku Klux Klan ou d'une organisation nazie. Des mouvements noirs menacent de passer à l'action. Le risque d'émeute est réel.
C'est dire toute la difficulté de la tâche qui attend les deux responsables du FBI, John Douglas et Roy Hazelwood, lorsqu'ils débarquent à Atlanta. Ils sont immédiatement assaillis par les journalistes et bombardés de questions:
— S'agit-il du Ku Klux Klan ?
— Avez-vous déjà rencontré une autre affaire comme celle-ci ? (à suivre...)


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