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«Ils nous prennent les clients sous le nez»
Publié dans Info Soir le 20 - 04 - 2010

Evidence n Le transport par taxi clandestin est un phénomène en développement. Aujourd'hui, les clandestins concurrencent les professionnels. A vrai dire, ils attirent plus de clients.
Les «taxieurs» clandestins se sont imposés sur le terrain, rendus indispensables par la crise du transport urbain. Mais d'une manière générale, ils sont nombreux à préférer les clandestins pour éviter d'attendre des heures aux stations de bus ou de faire la chaîne aux stations de taxi. Il faut dire que les clandestins sont partout : devant chaque gare, chaque station de bus, à l'aéroport, ou alors près d'un hôpital, d'un parc, d'un jardin public, des plages, des hôtels, des marchés… de jour comme de nuit, toute la semaine, ils se faufilent au milieu de la foule en quête d'un client. «Ils nous prennent les clients sous le nez», s'accordent à dire bon nombre de chauffeurs de taxi. «Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ne respectent pas les normes. Ils empoisonnent notre vie en échappant au contrôle du fisc et à tous les règlements régissant ce métier», dira Boualem, un ancien chauffeur de taxi à Alger. Devant la station Maurice-Audin (Alger), Mabrouk, un fonctionnaire, nous dit : «Le transport clandestin est beaucoup plus fréquent dans les zones reculées que dans les zones urbaines.» «Dans les banlieues, ils sont moins nombreux puisqu'ils ont peur d'être pris par la police», dit Halim, un commerçant à Alger. Abondant dans le même sens, Farouk, 40 ans, ajoute : «les policiers soupçonnent souvent les véhicules qui transportent quatre personnes, du coup ils sont souvent arrêtés pour un contrôle.» «Certains travaillent à la course, cela varie entre 200 et 1 000 DA et parfois plus, cela dépend du kilométrage, de l'endroit, mais aussi du chauffeur lui-même», nous apprend Antar d'Alger. «C'est un avantage, surtout que les besoins de la population sont loin d'être couverts par les services publics et puis tout le monde trouve son compte dans cette affaire», estime Leïla, une fonctionnaire. «Il y a quelques semaines, assure Naîma, 42 ans, pour me rendre à l'hôpital Mustapha-Pacha la nuit pour une urgence, et devant l'absence des taxis réguliers, je n'ai trouvé que les clandestins pour me tirer d'affaire.» Leïla, secrétaire dans une entreprise privée, nous renseigne sur les risques encourus par les citoyens lorsqu'ils s'adressent à ces «faux taxis». «En voulant me rendre à une salle des fêtes à Koléa, j'ai eu une peur bleue quant j'ai vu le conducteur de taxi (clandestin) prendre des chemins détournés et même s'éloigner de ma destination», nous a-t-elle confié.
Elle a fini par arriver saine et sauve à destination, mais elle s'est tenu le ventre tout au long du trajet. En dehors du fait que cela peut porter préjudice à leur sécurité, surtout pour les femmes voyageant seules, les clients des clandestins peuvent aussi pâtir en cas d'accident, par exemple, du côté frauduleux de cette activité, en particulier en matière d'assurance, a averti, Ibrahim, 45 ans, fonctionnaire et père de famille.


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