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Une ville, un quartier
Si l'Algérie m'était contée
Publié dans Info Soir le 27 - 05 - 2010

Résumé de la 13e partie n Le génie «N'a-que-moitié-de-corps» laisse le sorcier accéder à la la source. Pour ce faire, il transforme son corps en escaliers.
Les deux hommes descendent dans la source, utilisant le corps du génie transformé en marches. En fait, le sorcier traîne l'oasien qui n'arrive toujours pas à retrouver ses esprits.
— Vite, vite !
Ils arrivent dans une sorte de grotte très vaste, des parois desquelles coulent plusieurs sources. Mais ce n'est pas l'eau que le sorcier est venu chercher, c'est l'or, qu'il aperçoit, dans des coffres et des jarres, pleins à ras-bord.
— Voilà l'or dont je t'ai parlé, dit-il à l'oasien.
Celui-ci est ébloui par l'éclat du métal.
— L'or, répète-t-il.
— Vite, remplis-en tes poches, ta djellaba, ta calotte ! Tu es riche, riche !
Mais comme le pauvre homme, toujours paralysé par la peur, n'arrive pas à réagir, il le lâche et se précipite vers le trésor. Il remplit sa gibecière de pièces d'or, puis son turban, sa djellaba... L'oasien, lui, hébété, regarde toutes ces richesses éparses sans pouvoir bouger, pour s'en remplir les poches.
— Sortez ! Sortez ! tonne le géant «n'a-que-moitié-de-corps».
Le sorcier voudrait bien prendre d'autres pièces, mais il sait que le génie ne plaisante pas et que s'il ordonne de sortir c'est parce que le temps de la prière de l'aube approche.
— Partons !
L'oasien, toujours hébété, regarde sans bouger. Le sorcier le saisit par la main et l'entraîne vers la sortie. Ils escaladent de nouveau le corps du géant et se retrouvent dehors.
Dans un vacarme terrible, le géant s'étire, reprend sa forme un moment avant de se précipiter dans le trou qui se referme. Aussitôt, la voix du muezzin, appelant à la prière, retentit. Le sorcier regarde tristement la place où, quelques instants plus tôt, s'ouvrait la source.
— C'est dommage que de telles richesses soient perdues à jamais.
Mais il reprend aussitôt son sourire car il a pris assez d'or pour vivre à l'aise le restant de ses jours. Il se rappelle alors son infortuné compagnon et se tourne vers lui.
— Pauvre imbécile, tu n'as pas su profiter de l'occasion qui t'était offerte pour t'enrichir ! Pauvre tu étais, pauvre tu resteras !
Il réunit ses affaires et disparaît dans l'aube qui commence à poindre. Il jette un coup d'œil sur l'oasien qui n'a toujours pas repris ses sens.
— Pauvre imbécile !
On ne le reverra jamais. L'oasien, lui, finit par retrouver ses esprits et rentre chez lui. Il s'en voudra, plus tard, de s'être laissé paralyser par la peur et de ne pas avoir puisé dans le trésor.
Le lendemain, il apprend que la source de Zemzem a disparu. Et il en est la cause. Il ne dit rien pendant plusieurs jours, puis il finit par avouer ce qui s'est passé.
— Tu as attiré sur nous le malheur ! disent le gens en colère.
On le bastonne puis on le laisse s'en aller.
Depuis, dit la légende, la source de Zemzem, autrefois si abondante et si limpide, a disparu en emportant son trésor...
A suivre
K. Noubi


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