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Au coin de la cheminée
Le sultan (1re partie)
Publié dans Info Soir le 24 - 06 - 2010

Il était une fois un sultan — or, il n'y a de sultan qu'Allah — qui n'avait que des filles aussi belles les unes que les autres. Outre la beauté, elles avaient des qualités de cœur exemplaires. Or, le sultan n'était pas heureux. Un garçon manquait à son bonheur : un fils ! Un fils qui lui succèderait, un fils qui perpétuerait la lignée. Le sultan et sa femme, qui avaient peur de mourir sans laisser d'enfant mâle, priaient jour et nuit, faisaient des aumônes, consultaient les plus illustres médecins, visitaient tous les marabouts du pays, en vain. Après bien des années, la sultane mit au monde un garçon. La veille de sa naissance, alors que la sultane faisait sa sieste, un vieillard à barbe blanche lui apparut en rêve et lui dit : «Tu auras un fils, il aura toutes les qualités attendues chez un prince. Il sera beau, intelligent, courageux, téméraire, mais lorsqu'il atteindra l'âge adulte, il tombera si gravement malade que sa vie sera en danger et qu'il ne sera guéri que si vous consentez un gros sacrifice.» Et il disparut laissant la pauvre femme ébranlée.
«Comment faire ?» se lamentait-elle, elle dont la joie provoquée par la naissance du prince commençait à s'émousser. «Comment faire pour aider mon fils ?» Les années passèrent. Le garçon grandissait en beauté, courage et témérité, comme l'avait prédit le vieillard.
Lorsqu'il fut en âge de prendre femme, son père demanda et obtint pour son fils la main de la fille du sultan voisin. Le mariage devant être célébré à la fin de l'été après les moissons, tout le pays s'activait en vue des noces qui devaient être inoubliables, car le jeune prince était aimé et estimé de tous autant pour sa bonté et sa générosité que pour sa bravoure et son intelligence. La sultane, voyant son fils en bonne santé, oublia le rêve, et avec lui ses craintes, jusqu'au jour où le prince qui revenait à travers champs, vit une jeune fille qui avançait en titubant une cruche sur la tête. Elle fit encore quelques pas puis s'écroula. La cruche, en tombant, se cassa en plusieurs morceaux et l'eau se répandit sur le sol. Le prince se précipita et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il découvrit une éblouissante jeune fille aux longs cheveux d'un noir d'ébène. Toute la beauté et toute la grâce étaient gravées sur ses traits et sa silhouette mais ses vêtements, quoique propres, étaient ceux d'une miséreuse. Le prince, émerveillé, la contempla longtemps puis se secoua comme s'il sortait d'un rêve. Il l'aida à se relever. En voyant sa cruche cassée elle éclata en sanglots.
— Oh, ma cruche, ma belle cruche que mon père m'a ramenée du souk ! Que vais-je lui dire pour me justifier ?»
— N'ayez crainte, lui dit le prince, des cruches semblables, il y en a plein le souk
— Hélas, mon bon seigneur, hélas nous sommes pauvres et mon père, pour m'acheter cette cruche, s'est privé durant une semaine d'un remède qu'il prend lorsqu'il fabrique le charbon. Mon père, seigneur, est charbonnier, et c'est lui qui alimente tout le palais en charbon.
— N'ayez crainte ! vous dis-je. Demain, à l'aube, une cruche aussi belle vous attendra devant chez vous.
Rassurée, elle partit.
Le prince resta longtemps debout à l'endroit où elle était tombée puis il partit à son tour. Il envoya sur le champ un domestique au souk, avec ordre d'acheter une cruche et de la déposer devant la maison du charbonnier. (à suivre...)


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