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Cinéma / «Essaha»
Une comédie musicale avec une fausse note
Publié dans Info Soir le 20 - 07 - 2010

Projection n Essaha (La place) est l'intitulé du film réalisé par Dahman Ouzid et présenté hier en avant-première à la salle El-Mougar.
Ecrit par Salim Aïssa et produit par Machaou Production, le film – un long métrage de deux heures – raconte, à travers un groupe de filles et de garçons, la jeunesse algérienne, une jeunesse aussi bien avec ses rêves et ses joies – elle rêve d'amour et de vie meilleure – qu'avec ses désillusions et ses désespoirs.
L'histoire se déroule dans une cité, dans la banlieue algéroise, et le film s'organise et prend forme dans et autour de la place, Essaha, de la cité – un quartier populaire – dans laquelle habitent ces jeunes en proie aux difficultés quotidiennes.
C'est là que ces jeunes se rencontrent et passent la majeure partie de leur temps dans une cour aménagée en lieu de création et d'innovation artistique ; ils rêvent de monter un spectacle, une comédie musicale, faire une tournée internationale et devenir célèbres.
C'est ainsi qu' Essaha devient, jour après jour, l'expression permanente du quotidien de chacun et chacune, et par laquelle se reflète la réalité de la jeunesse algérienne : oisive et déboussolée.
Le film se présente alors comme un miroir du vécu de la jeunesse algérienne, une jeunesse désemparée, pleine de rêves et d'espoirs pour un avenir meilleur. Il relève, en outre, une jeunesse bloquée, livrée à elle-même, jetée dans l'indifférence.
Essaha est une comédie musicale : ça joue et ça chante. Et ça danse aussi. Car, en dépit d'une vie quotidienne sombre et sans aucune issue (chômage, célibat…), cette jeunesse garde espoir et trouve refuge dans cette vitalité qui se dégage d'elle. Elle a foi en elle. C'est une jeunesse qui ne baisse pas les bras. Elle relève les défis et, stoïque, elle fait face aux divers revers qu'elle essuie au quotidien.
Pour une première (force est de souligner que la première comédie musicale remonte aux années 1970 avec Mohamed Hilmi et Yasmine), le travail de Dahman Ouzid est à encourager. C'est une tentative non pas entièrement réussie – parce qu'elle comporte quelques lacunes aussi bien au niveau de l'écriture que de la réalisation – mais qui mérite d'être soutenue afin d'encourager d'autres nouvelles expériences du même genre.
Si le film, en partie, est attrayant, et ce, grâce au choix des acteurs et actrices ainsi qu'à leur jeu – le mérite leur revient d'ailleurs – il se trouve cependant qu'en deuxième partie, il (le film) ne plaît pas. Car le scénario présente des insuffisances, le dialogue reste léger, quelque peu creux, sans intérêt. Quant à la réalisation, elle reste très peu convaincante. Elle manque d'imagination, de crédibilité et d'expression artistique : il n'y a pas de recherche dans les chorégraphies. Cela donne l'impression d'un amas de gestes et de mouvements corporels, anarchiques, dépourvus de recherche et de talent.
Même la musique, un véritable «bric-à-brac» de sonorités gnawies, andalouses, chaâbies avec des airs de hip-hop sous des rythmes à la fois traditionnels et modernes. Cela manque de recherche et de style. Le chant, en revanche, s'est révélé simplement bien.
Toutefois, cette carence est balayée par le jeu des acteurs et actrices qui, lui, se veut attachant. Chacun a su incarner son personnage jusqu'à le rendre sympathique et, du coup, attachant. Tous ont su donner à leur personnage une présence.


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