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Histoires vraies
La rivale aux cheveux blancs (1re partie)
Publié dans Info Soir le 21 - 09 - 2010

Reginald et Vivian Buster achèvent de dîner dans leur hôtel particulier situé au cœur de Londres, dans le quartier résidentiel de Mayfair. Il fait noir et froid, ce 16 janvier 1978. Par les fenêtres fermées, parvient un bruit de circulation assourdi.
— Je m'en vais, ma chère. Vous voudrez bien m'excuser...
Reginald Buster vient de plier sa serviette et de se lever. Il est de grande taille. Il porte sa cinquantaine avec beaucoup d'élégance.
— Reginald ! Vous ne voulez pas dire maintenant ?...
Vivian Buster est une petite femme brune qui porte elle aussi très bien sa cinquantaine. Vêtue d'une robe noire de grand prix mais discrète, elle a l'air de ce qu'elle est vraiment : une grande dame issue d'une des meilleures familles d'Angleterre. Reginald Buster s'incline vers elle d'une manière un peu raide.
— Mais si, chère amie, je veux dire maintenant.
— Reginald, il faut que nous ayons une explication !
— A quoi bon ? Je vous ai tout dit.
— Vous n'allez pas partir cette nuit ?
— Mais si, comme vous le voyez...
— Par ce temps ?
— Ne soyez pas sotte. A bientôt !
— Au moins, dites-moi quand vous rentrerez !
— Je viens de vous le dire, Vivian : bientôt...
Et Reginald Buster disparaît, après un furtif baiser à sa femme. Quelques minutes plus tard, le son grave de sa puissante voiture retentit dans la rue puis disparaît... Alors, Vivian Buster se met à pleurer.
17 janvier 1978. Les brumes de la veille au soir se sont dissipées. C'est une froide mais claire matinée d'hiver qui s'est levée sur Londres. Dans son bureau, à Scotland Yard, le lieutenant Gibson échange quelques mots avec le sergent Peacock à propos d'une affaire délicate puisqu'elle concerne Reginald Buster, un des agents de change londoniens les plus en vue.
— Vous allez m'accompagner pour une arrestation pas commode, Peacock : un gentleman de Mayfair, Reginald Buster...
Le sergent Peacock emboîte le pas à son supérieur hiérarchique.
Une affaire de meurtre, sir ?
— Non, Peacock. Ce gentleman gère la fortune de personnes distinguées. Or, récemment, une lady très connue, dont je ne vous dirai pas le nom, a porté plainte pour vol de lingots et de valeurs. Après enquête, il s'avère que le coupable n'est autre que son agent de change, Reginald Buster, en qui elle avait toute confiance et qui jouit de la meilleure réputation sur la place de Londres.
Les deux hommes ont quitté l'immeuble de Scotland Yard. Ils montent ensemble dans une voiture de police. Peacock prend le volant.
— Une affaire de femme, sir. Je me trompe ?
— Oui, Peacock, vous vous trompez. Il n'y a pas de femme là-dessous. Cela fait un mois que je surveille notre homme et je peux vous assurer qu'il n'a pas fait la moindre infidélité à son épouse.
— Alors, le jeu ?
— Pas davantage. Il n'a pas mis le pied dans un casino ou un cercle privé. Pas question non plus de poker entre amis.
— II n'a tout de même pas une vie normale...
— Non. De temps en temps, d'une manière tout à fait imprévisible, quelquefois en pleine nuit, il prend sa voiture pour se rendre à Husby, dans les Cornouailles.
— Pourquoi si loin ?
— Il a acheté, il y a deux ans, une grande maison au bord de la mer. C'est un manoir du XVIIIe siècle avec beaucoup de terrain.
— Et qu'est-ce qu'il fait là-bas ?
— Toujours la même chose, Peacock. Il va dans ses écuries, monte à cheval et s'en va à travers bois. Je n'ai pas pu savoir où car il est impossible de le suivre en voiture. (à suivre...)


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