On oublie vite Jean Grenelle, le jeune garçon débile, qui a prétendu être un loup-garou. Il s'est enfui dans la forêt et on n'a plus entendu parler de lui. Cependant, quelques jours après, une mère cherche son jeune enfant qui est parti fagoter dans les bois. Il n'est pas revenu et elle est inquiète. On organise une battue et on découvre son cadavre à moitié dévoré. Certains pensent à un loup, mais d'autres parlent de loup-garou. «Seul un loup-garou est responsable d'une telle atrocité !» La nouvelle fait le tour du village. Il va falloir se montrer vigilants si des loups-garous pointent le bout de leur nez ! Au village, bien sûr, on a oublié la menace de Jean Grenelle : personne ne s'occupe de lui, et chacun essaye de parer au danger. Un soir, alors que le village dort, on entend des cris. Un enfant venait d'être enlevé par une sorte de monstre, mi-humain mi-animal. On organise une battue, mais comme il fait noir, on ne découvre rien. C'est seulement dans la journée que l'on découvre des morceaux de chair… On prévient les autorités qui envoient un contingent prospecter la forêt. Mais toutes les tentatives de retrouver la bête qui sème le carnage sont restées vaines. On pense à un gros loup, mais au village, c'est l'hypothèse du loup-garou qui l'emporte. On pense aussi à traquer les sorcières. On pensait, en effet, que les sorciers étaient la cause indirecte des loups-garous. C'est en essayant de capter les forces infernales qu'ils provoquent le phénomène des loups-garous. Toute chasse de loups-garous devrait-on donc commencer par la chasse aux sorciers ! une chasse qui allait, en même temps que la lutte contre les loups-garous, accaparer tout le XVIIe siècle.