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Au coin de la cheminée
Le moineau à la langue coupée (1re partie)
Publié dans Info Soir le 22 - 11 - 2010

Il était une fois un grand-père et une grand-mère. Tous les jours, le grand-père allait en montagne ramasser du petit bois pour faire des fagots. Il accrochait toujours le baluchon qui contenait son repas à la branche d'un arbre pendant qu'il travaillait. Un jour, à l'heure du déjeuner, il ouvrit son baluchon et fut bien surpris : un moineau y dormait ! Il ne restait pas une miette du repas, et le grand-père comprit que c'était le moineau qui faisait la sieste qui avait tout mangé. Le grand-père emmena ce joli petit oiseau avec lui quand il rentra à la maison.
Le grand-père et le moineau devinrent de très bons camarades et étaient inséparables. Pendant son travail, pendant les repas, le moineau voletait toujours autour du grand-père, ou se posait sur son épaule. Le grand-père aimait beaucoup son oiseau, et le nomma «Piou-piou», le cajolant et jouant sans cesse avec lui. Un jour, grand-père partit travailler à la montagne en laissant Piou-piou à la maison. La grand-mère mit du riz à cuire pour préparer de l'amidon et partit faire la lessive à la rivière voisine. Le moineau était friand de riz, et il picora un peu dans la bouillie. Il pensait bien que grand-mère se fâcherait, mais la bouillie était si bonne qu'il ne put résister et picorant, picorant encore, finit par tout manger.
Quand grand-mère rentra de la rivière et s'aperçut que toute la bouillie de riz avait disparu, elle se mit en colère et cria :
«Qui a mangé toute la bouillie que j'avais préparée ?», et regardant l'oiseau, vit que son bec était plein de bouillie. Grand-mère furieuse, cria :
«Méchant oiseau ! Sale moineau !», et pour le punir, elle lui coupa la langue avec une paire de ciseaux et le chassa. Quand Grand-père rentra le soir, il appela son oiseau, comme d'habitude :
«Piou-piou, Piou-piou, je suis rentré !»
Mais il n'y avait pas trace du moineau. Il demanda alors :
«Grand-mère, sais-tu où est Piou-piou ?», et sa femme lui répondit :
«Ce méchant oiseau a mangé toute la bouillie de riz que j'avais préparée, pour le punir, je lui ai coupé la langue et l'ai chassé.»
Grand-père se fâcha et lui dit :
«Quelle horreur ! Tu as été bien méchante !». Alors il partit à la recherche de son oiseau.
Grand-père marcha longtemps et enfin arriva au bord d'une rivière. Là se trouvait un vacher. Il lui demanda :
«Vacher, as-tu vu mon oiseau, le moineau à la langue coupée ?»
Celui-ci lui répondit :
«Oui, j'ai vu ton oiseau ; mais si tu ne bois pas sept baquets de l'eau qui m'a servi à laver ma vache, je ne te dirai pas où il est allé.»
Grand-père se força donc à boire sept baquets de cette eau sale. Alors, le vacher lui dit :
«Continue ce chemin tout droit, et demande de nouveau au fermier que tu rencontreras.»
Grand-père reprit la route et arriva à l'endroit où se trouvait le fermier, qui lavait son cheval. Il lui demanda :
«Fermier, as-tu vu mon oiseau, le moineau à la langue coupée ?»
Celui-ci lui répondit :
«Oui, je l'ai vu ; mais si tu ne bois pas sept baquets de l'eau qui m'a servi à laver mon cheval, je ne te dirai pas où il est allé.»
Grand-père but donc encore une fois sept baquets d'eau sale. Le fermier lui dit alors :
«Continue ce chemin dans la montagne, et va jusqu'à la forêt de bambous ; là tu trouveras la demeure de ton oiseau.»
Grand-père continua donc sa marche dans la montagne, et entra dans la forêt de bambous. (à suivre...)


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