Une Lyonnaise âgée de 31 ans avait été opérée en septembre. Elle a vécu pendant 5 mois avec un instrument chirurgical de 10 cm dans le ventre. «Elle a eu mal dès le début. Elle a vu le chirurgien 3 ou 4 fois. Il lui disait qu'elle avait un œdème, que c'était normal», raconte son mari. De son côté, le chirurgien déclare qu'il avait vu la patiente 2 mois après l'opération mais que, pour lui, tout était normal. Pourtant, la semaine dernière, cette femme souffre d'une bronchite. A la suite d'une violente quinte de toux, un bout de métal «de la taille d'un demi-ongle» surgit alors de son nombril ! Son mari la conduit à la clinique où avait eu lieu l'opération. Le médecin étant absent, un rendez-vous a été pris pour lundi. Entre-temps, la douleur devient insoutenable, la jeune femme va passer une radio dans une autre clinique lyonnaise. «Quand nous sommes arrivés, ils ne nous ont pas pris au sérieux. Nous avons été obligés de montrer la photo que nous avions prise du bout de métal sortant du nombril pour qu'ils acceptent de lui passer une radio. Après, nous étions les VIP de la clinique, nous avons vu tout le monde défiler !». La radio montre clairement dans l'abdomen de la patiente une «pince de Halstead», un instrument chirurgical qui ressemble à des ciseaux. Le médecin qui avait pratiqué l'intervention, a assumé sa responsabilité.
