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Histoires vraies
Balthazar savait (3e partie)
Publié dans Info Soir le 05 - 03 - 2011

Résumé de la 2e partie n Le maître ordonne de tuer son chien qui le regarde avec des yeux menaçants. C'est alors qu'on envoie chercher le gamin qui s'occupe de lui...
Votre maîtresse a peut-être une chance de vivre, et vous nous cassez les pieds avec ce chien ! M. Crosby lui-même...
— Ne l'écoutez pas ! Vas-y, Ronald, vas-y, va chercher Balthazar !»
Ronald est un adolescent noir d'une quinzaine d'années, en short et torse nu. Les domestiques sont allés le réveiller dans la cabane qu'il occupe près du chenil de Balthazar. Il se faufile entre le policier et Everett Crosby, s'approche du corps de sa maîtresse, les yeux écarquillés d'horreur. Le chien lève la tête vers lui en gémissant. Ronald le prend par le collier.
«Viens, Balthazar, viens. La maîtresse est malade. Viens, le chien»
L'adolescent noir et le chien noir avancent vers la porte, et M. Everett Crosby recule, recule à nouveau. L'animal gronde dans sa direction, et le jeune garçon doit le calmer :
«Sage... Balthazar... Sage...»
Le maître est blanc de colère :
«Je le ferai abattre ! Ce chien est devenu fou !»
Everett Crosby s'écarte au maximum. Greta, la gouvernante, le policier et Ronald, le gardien du chenil, le regardent bizarrement. Mais le temps presse, le médecin est déjà à genoux, auscultant le corps avec précaution, donnant des ordres aux brancardiers, fouillant sa sacoche, préparant une perfusion.
Mme Susan Crosby a une vilaine fracture du crâne, coma profond, peut-être irréversible. Les chances de la sauver sont quasi nulles, à moins d'un miracle, comme d'habitude.
L'ambulance est partie, deux policiers fouinent dans la chambre, avec précaution, examinent le lit, le sol, les tapis, les rideaux, la statuette de bronze. Ils prennent des photos, relèvent des empreintes, tandis que leurs collègues interrogent les domestiques, et surtout Greta la gouvernante.
Greta est formelle :
«Si le chien n'a rien dit avant, c'est qu'il connaît l'agresseur.
— C'est-à-dire ? Vous prétendez que M. Crosby a menti ? Il ne s'agirait pas d'un voleur ?
— Sûrement pas. Sur le moment j'y ai cru comme lui, enfin j'ai cru ce qu'il m'a dit !
— Vous l'accusez ?
— Je ne me permettrais pas. Mais l'attitude du chien est anormale, voyez-vous ; qu'il grogne après moi, c'est normal, il n'obéit qu'à trois personnes dans cette maison : le gamin qui le nourrit et s'occupe de lui dans la journée, Mme Crosby et M. Crosby.
— On ne peut tout de même pas se fier à un chien ? Surtout ceux-là, ils sont à moitié fous.
— Balthazar est dangereux, mais pas fou...
— Conclusion ?
— Si vous ne trouvez pas d'assassin en blue-jean et à la peau noire, je ne sais pas.»
Or, la patrouille ramène une heure plus tard un homme en blue-jean et chemise claire, un métis du nom de Samuel Ebe, vingt-cinq ans, mince, interpellé alors qu'il roulait à motocyclette sur la route, l'unique route de terre qui mène à la propriété des Crosby. Un magnifique suspect.
Samuel Ebe est en effet un magnifique suspect. D'abord, il n'est pas blanc. Dans ce pays, la chose est rédhibitoire, malheureusement. Ensuite, il correspond à la description faite par M. Crosby. Même si ses empreintes ne figurent pas sur la statuette de bronze, arme du crime. De plus, il ne peut pas justifier d'un alibi. Que faisait-il sur la route du domaine ? En pleine nuit ?
Everett Crosby le désigne immédiatement :
«C'est lui !»
Plus de problème, donc. La gouvernante qui veille au chevet de sa maîtresse, dans une clinique du Cap, doit admettre que ses soupçons étaient ridicules !
Everett Crosby était amoureux de sa femme, pourquoi aurait-il voulu la tuer ? Et pourquoi avec une statuette de bronze, alors qu'il dispose de fusils ? (A suivre...)


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