Résumé de la 8e partie n Un jeudi, Toufik sort avec Dalila, dans un bois, non loin du bourg où ils habitent. Le jeune homme lui fait même une déclaration. Les jours suivants, Toufik va se rapprocher davantage d'elle. Il va lui faire des petits cadeaux et surtout lui glisser des petits billets doux, notamment des poèmes. La jeune fille est ravie. Un jour, au cours d'une promenade dans le petit bois, elle lui dit. — Ils sont jolis, les poèmes que tu m'écris. Ils sont de qui ? — De moi, dit-il. Elle le regarde, surprise. — Tu écris des poèmes ? — Oui, dit-il, depuis le collège… et je les écris pour toi ! Elle rougit à la fois de plaisir et de confusion. — Tu ne m'as rien dit ! — Je les ai tous sur un cahier, dit-il, un cahier à la couverture rouge, la couleur de l'amour ! Il rit. — Je suis fort en maths et en physique mais je le suis aussi en poésie. Disons que c'est toi qui m'as rendu fort ! Il lui prend la main et lui dit doucement. — Un jour, je te donnerai ce cahier et tu verras toute l'étendue de mon amour pour toi ! Nous passerons le bac, nous l'obtiendrons ensemble et nous irons faire nos études dans une grande ville ! Nous ne nous séparerons jamais ! Je demanderai ta main et quand nous aurons fini, nous nous marierons ! Qu'est-ce que tu en dis ? Elle sourit et hoche la tête. — Tu dois le dire à ta mère, comme ça tes parents sauront que tu es déjà prise et qu'ils n'auront pas l'idée de te marier à un autre ! Elle réfléchit à la question et trouve que Toufik a raison… Lyes pourrait avoir l'idée de la demander ! Après avoir longtemps hésité, elle dit donc tout à sa mère, Ouarda. — Quoi ! Toufik, le fils de ma cousine Samia ! Elle regarde sa fille : — Je croyais plutôt que c'était ton cousin Lyes qui te voulait… Dalila baisse la tête, honteuse. Ouarda sourit. — Lyes est ton cousin paternel, c'est un garçon charmant, j'en conviens mais Toufik est un garçon intelligent et raffiné ! il est promis à un brillant avenir et, ma foi, je préfère que ce soit lui que tu épouses ! — Je peux sortir avec lui ! — Tu as besoin de mon autorisation pour cela ? Fais seulement attention à ce que tes frères ne te voient pas ! — et père ? — Je mettrai ton père au courant. Dalila est heureuse. Elle va tout raconter à Toufik qui est, lui aussi, très content. — tu vois comme tout se passe bien pour nous ? — Oui, dit Dalila, au comble du bonheur. (A suivre...)
